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Avant-propos
Proposer un sujet de rapport à la Société Française d’Ophtalmologie et le voir accepté par les membres et par le conseil d’administration constitue le début d’une aventure que l’on sous-estime forcément. Le jour du vote du sujet, l’adrénaline est au sommet. Puis le travail débute; il est long, mais exaltant.
Il faut dire que le sujet est d’une actualité majeure, quand on regarde la place prise par l’OCT en 20 ans dans la pratique de l’ophtalmologie. Grâce aux progrès technologiques, cet examen d’imagerie est maintenant nécessaire, voire indispensable, non seulement dans les maladies de la rétine et du glaucome, mais également dans les pathologies cornéennes et du nerf optique. Il permet de voir ce que l’on ne peut pas voir autrement.
Je souhaite remercier particulièrement deux auteurs. J’ai appris le B-A-Ba de la rétine comme interne dans le service du Professeur Gabriel Coscas. Apprendre l’angiographie et les maladies de la rétine avec son équipe a été pour moi une découverte et une révélation. Je suis aussi extrêmement reconnaissant au Professeur Alain Gaudric, qui est sans conteste un leader mondial, pionnier dans la compréhension des maladies de la rétine et en particulier dans l’imagerie rétinienne, et en chirurgie vitréo-rétinienne. Je les remercie pour leur participation à cet ouvrage, et pour l’enseignement qu’ils m’ont prodigué, et qu’ils ont prodigué à toute une génération d’ophtalmologistes en France et dans le monde, afin de mieux comprendre et traiter les maladies de la rétine.
Pour cet ouvrage, j’ai choisi de m’entourer d’experts pour écrire les chapitres, et d’experts pour coordonner la rédaction et la relecture de ces chapitres. Chacun a tenu ses engagements en termes de qualité des manuscrits et des images et en termes de délai; qu’ils soient remerciés. Je tiens tout particulièrement à remercier Christophe Baudouin, Antoine Labbé, David Touboul, Michel Weber, Catherine Vignal-Clermont et Marie-Bénédicte Rougier. Leur aide aux différentes étapes de la rédaction et de la relecture de l’ouvrage a été indispensable et fructueuse.
Je tiens également à remercier ma famille, mes amis, ainsi que l’ensemble des personnels du service d’ophtalmologie du CHU de Bordeaux qui m’ont accompagné dans cette aventure, qui constitue une charge de travail importante et chronophage. J’ai apprécié tout particulièrement leur attention bienveillante à toutes les étapes du travail.
Je remercie le conseil d’administration de la Société Française d’Ophtalmologie, les permanents du siège de la SFO à la Villa Alésia et les représentants de l’éditeur Elsevier qui m’ont permis de travailler dans une ambiance à la fois studieuse et détendue, pour aboutir à l’ouvrage que vous tenez entre les mains.
Cet ouvrage est conçu à la fois comme un livre de lecture et comme un atlas de nombreuses maladies oculaires. Il n’a pas la prétention d’être exhaustif. Il réalise un état des connaissances actuelles sur une technologie qui est aujourd’hui mature, mais il se projette également dans l’avenir, compte tenu des progrès que l’on peut deviner. Sans aucun doute cet avenir verra évoluer nos pratiques, avec toujours plus d’OCT, permettant une prise en charge améliorée et optimisée de nos patients. Cela constitue finalement là l’objectif principal des ophtalmologistes. J’espère que ce rapport contribuera à améliorer la pratique de chacun. Je vous souhaite une agréable lecture.
À mes parents
Je suis là grâce à vous .
J’espère que vous pouvez me voir, là où vous êtes .

Jean-François Korobelnik