Traitement des fractures du massif trochantérien - 07/07/15
Article à jour au 29/10/2020
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Résumé |
Les fractures du massif trochantérien représentent près de deux tiers des fractures de hanche et posent des problèmes plutôt de stabilité fracturaire et d'ostéosynthèse précaire dans de l'os porotique, que de consolidation osseuse. Dans les pays industrialisés, l'indication d'un traitement non chirurgical ou par fixateur externe est rare. La grosse majorité de ces fractures sont traitées par ostéosynthèse extra- ou intramédullaire afin de permettre une mobilisation et la prise d'appui précoce et de favoriser ainsi une réintégration sociale rapide. L'ostéosynthèse extramédullaire par plaque vissée statique ou dynamique est le traitement de choix pour les fractures intertrochantériennes stables. Les implants statiques peuvent dans certains cas faciliter la réduction et le maintien de la fracture en position anatomique, mais présentent un risque accru de démontage secondaire. Ils sont surtout indiqués dans de l'os de bonne qualité et lorsque la fracture présente une bonne stabilité intrinsèque après réduction. Les vis-plaques dynamiques permettent une impaction secondaire de la fracture, ce qui les rend plus fiables dans de l'os de mauvaise qualité ou lorsque la fracture est plus comminutive. Toutefois, cette impaction fracturaire peut engendrer un raccourcissement du membre et compromettre la fonction de la hanche. Les implants intramédullaires ont un avantage mécanique et peuvent limiter l'impaction fracturaire. Mais le risque de complication per- et postopératoire (fractures secondaires, lésions des muscles fessiers) est plus important, surtout pour les implants de première génération. Ils sont surtout indiqués pour des fractures intertrochantériennes comminutives et/ou instables. Les fractures isolées du grand trochanter et du petit trochanter sont rares et doivent faire l'objet d'une analyse minutieuse, éventuellement par tomodensitométrie osseuse assistée par ordinateur ou par résonance magnétique, à la recherche d'un trait de fracture intertrochantérien occulte ou d'un processus tumoral associé. Si une pathologie associée est exclue, un traitement fonctionnel par mise en décharge suffit dans la plupart des cas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Fracture de hanche, Ostéosynthèse, Massif trochantérien, Vis-plaque, Clou cervicodiaphysaire, Lame-plaque, Complications
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