Rachianesthésie pour césarienne dans l’éclampsie stable - 07/09/15
Riassunto |
Introduction |
Le choix de la technique anesthésique pour césarienne en cas d’éclampsie reste controversé. L’anesthésie générale a des risques comme l’intubation difficile, l’inhalation, la réponse hypertensive de la laryngoscopie et de l’intubation [1 ] et les multiples interactions médicamenteuses. La rachianesthésie a aussi des risques comme le bloc moteur étendu, les convulsions au cours de la procédure, la sensibilité accrue aux vasopresseurs pour corriger l’hypotension et l’engagement cérébrale par ponction durale si hypertension intracrâniennee sévère. Quelques études ont évalué l’anesthésie locorégionale en cas d’éclampsie stable [3 , 2 ]. L’objectif de notre travail est d’étudier la réponse hémodynamique de la rachianesthésie chez les éclamptiques au cours de la césarienne.
Matériel et méthodes |
Étude prospective randomisée en deux groupes. Un groupe césarisé pour éclampsie stable (consciente après la crise et une Tension artérielle inferieure à 160/110mmHg après les antihypertenseurs : sulfate de magnésium en perfusion intraveineuse, nicardipine intraveineuse, propranolol intraveineux) (n = 30) versus un groupe césarisé mais normotendu (n = 30). La rachianesthésie a été réalisée chez les deux groupes avec bupivacaine(hyperbar à 0,5 %) 10mg, morphine 0,1mg et fentanyl 25μg. Les paramètres étudies étaient : la pression artérielle avant et après la rachianesthésie et chaque minute jusqu’a la fin d’intervention, les épisodes de convulsions per et postopératoire, les besoins en éphédrine peropératoire, le recours à l’anesthésie générale, et les scores d’APGAR à 1 et 5min. Le critére principal de jugement était l’incidence de l’hypotension artérielle (définie comme une hypotension artérielle systolique inférieure à 100 mmHg ou une chute de 30 %) dans les deux groupes.
Résultats |
Les deux groupes étaient identiques selon l’âge de la parturiente, le niveau du bloc sensitif et le poids du nouveau-né. L’hypotension était moins fréquente dans le groupe éclampsie 10 % versus 60 % dans le groupe en bonne santé (p<0,001). La dose moyenne d’éphédrine était de 6mg dans le groupe éclampsie vs 13,3mg dans le groupe en bonne santé (p=0,006). Aucune convulsion peropératoire et au cours des 48heures postopératoire n’a été notée dans les deux groupes. Aucun cas n’a été converti en anesthésie générale. Les scores d’APGAR à 1 et à 5min étaient entre 9 et 10 dans les deux groupes.
Discussion |
La rachianesthésie a été évaluée chez les parturientes avec préclampsie sévère en comparaison avec les parturientes normotendues. Les femmes préclamptiques ont une incidence d’hypotension artérielle et besoin à l’éphédrine faible. Cette stabilité hémodynamique a été notée aussi dans notre travail, ce qui pourrait rendre cette technique la plus utilisée dans l’éclampsie stable.
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Vol 1 - N° S1
P. A386 - Settembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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