Long-term functional results after sphincter-saving resection for rectal cancer - 29/02/08
Frédéric Bretagnol [1],
Hervé Troubat [1],
Christophe Laurent [1],
Frank Zerbib [2],
Jean Saric [1],
Eric Rullier [1]
Mostrare le affiliazioniRésultats fonctionnels à long terme après exérèse rectale et chirurgie conservatrice sphinctérienne pour cancer du rectum |
Introduction |
Certains malades ont des séquelles fonctionnelles digestives après exérèse rectale et conservation sphinctérienne. Le but de notre étude était d'évaluer à long terme la prévalence et les facteurs de risque de séquelles fonctionnelles digestives après exérèse rectale et chirurgie conservatrice sphinctérienne pour cancer du rectum.
Malades et méthodes |
Parmi 209 malades consécutifs traités par exérèse rectale avec conservation sphinctérienne pour cancer de 1980 à 1997, 145 malades vivants sans récidive et sans colostomie ont répondu à un questionnaire. Il s'agissait de 85 hommes et 60 femmes d'âge moyen 64 ans ; le suivi par rapport à l'intervention était de 5,4 ans. Le résultat fonctionnel a été défini comme bon si le nombre quotidien de selles était inférieur ou égal à trois et la continence normale, mauvais si le nombre de selles était de quatre ou plus ou si la continence était altérée. Onze variables susceptibles d'influencer le résultat fonctionnel ont été analysées : âge, sexe, hauteur anastomotique, type de côlon anastomosé, réservoir colique, stomie temporaire, fistule et sténose anastomotique, radiothérapie, antécédents de syndrome de l'intestin irritable et suivi.
Résultats |
L'anastomose était située en moyenne à 5 cm de la marge anale. Le résultat fonctionnel était bon chez 56 % des malades et mauvais chez 44 %. Après analyse univariée, trois facteurs ont influencé le résultat fonctionnel : la hauteur anastomotique (P = 0,001), la radiothérapie (P = 0,03) et le suivi > 24 mois (P = 0,009). Après analyse multivariée, seule la hauteur anastomotique a influencé de façon indépendante le résultat fonctionnel. Celui-ci était bon chez 76 %, 53 % et 35 % des malades après anastomose située respectivement au-dessus de 6 cm, entre 6 et 3 cm, et en dessous de 3 cm de la marge anale.
Conclusion |
Après exérèse rectale avec conservation sphinctérienne, environ la moitié des malades a un mauvais résultat fonctionnel à long terme et celui-ci est lié essentiellement à la hauteur de l'anastomose. La préservation d'un court moignon rectal est souhaitable si les impératifs carcinologiques le permettent.
Introduction |
A number of patients suffer from gastrointestinal side effects following sphincter-saving resection of the rectum. The aim of this study was to assess frequency and risk factors of long-term gastrointestinal side effects after sphincter-saving resection for rectal cancer.
Patients and methods |
Between 1980 and 1997, among 209 patients treated for rectal cancer by rectal resection and sphincter conservation, 145 who were alive without recurrence or colostomy, responded to a questionnaire. There were 85 males and 60 females with a mean age of 64 years; the follow-up was 5.4 years. The functional result was considered good if the number of stools per 24h was three or less with normal continence and poor if the number of stools was four or more or if fecal incontinence was present. Influence of age, gender, anastomotic height, type of sutured colon, colonic pouch, defunctioning stoma, leakage, stenosis, radiotherapy, history of irritable bowel syndrome and follow-up were analyzed.
Results |
The mean anastomotic height was 5 cm from the anal margin. Functional results were good in 56% of patients and poor in 44%. Univariate analysis showed three variables to be significantly associated with the functional results: anastomotic height (P = 0.001), radiotherapy (P = 0.03) and follow-up > 24 months (P = 0.009). Multivariate analysis showed that only anastomotic height independently influenced functional results. They were good in 76%, 53% and 35% of patients for anastomoses located above 6 cm, between 6 and 3 cm, and below 3 cm from the anal margin, respectively.
Conclusion |
After sphincter-saving resection for rectal cancer, about half of patients have poor long-term functional results, the latter being related only to the anastomotic height. This suggests the need to preserve a small part of the rectum when oncologically feasible.
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Vol 28 - N° 2
P. 155-159 - Febbraio 2004 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.