Capacité de l’esCCO à identifier des variations de débit cardiaque induites par une augmentation de précharge ou une variation du tonus vasomoteur - 07/09/15
Riassunto |
Introduction |
La mesure du volume d’éjection systolique et du débit cardiaque (DC) est recommandée lors de chirurgie à haut risque et/ou chez les patients les plus fragiles [1 ]. Une maximalisation du DC par du remplissage vasculaire au bloc opératoire est susceptible de diminuer la morbidité postopératoire [2 ]. Aujourd’hui moins d’un tiers de ces patients bénéficient de cette prise en charge [3 ]. Le caractère invasif et/ou opérateur dépendant de la technique de monitorage est souvent mise en avant pour expliquer cette faible adhérence. Le système esCCO (Nihon Kohden, Tokyo, Japon) permet une estimation continue et totalement non invasive du DC grâce à l’analyse du temps de transit de l’onde de pouls (ref). L’objectif de ce travail était d’évaluer la capacité de ce dispositif à identifier des variations de DC induites par une augmentation de précharge (remplissage vasculaire [RV] ou lever de jambe passif [LJP]) ou par une modification du tonus vasomoteur (variation des doses de noradrénaline [NAD]).
Patients et méthodes |
Après accord du CPP, 80patients hospitalisés en réanimation ont été inclus : groupe RV (500mL de sérum salé 0,9 % en 15minutes, n=20), groupe LJP (n=20), groupe augmentation de NAD (n=20) et diminution de NAD (n=20). Le débit cardiaque était mesuré par esCCO et par échocardiographie transthoracique (ETT, mesure du DC en aveugle des données de l’esCCO). L’analyse statistique a fait appel à la technique de Bland et Altman, l’analyse de concordance et les polars plots.
Résultats |
La variabilité inter-observateur de la mesure du DC par ETT était de 5,2 % et la variabilité intra-observateur était de 3,7 %. La comparaison des DC obtenus par esCCO et ETT montre un biais de −0,7L/min et des limites d’agrément de −4,4 à 2,9L/min avant l’intervention thérapeutique et un biais de −0,5L/min et limites de d’agrément de −4,2 à 3,2L/min après l’intervention thérapeutique. Le biais entre les deux techniques est corrélé aux résistances vasculaires systémiques (R2=0,60, p<0,0001). Le pourcentage d’erreur était de 61 % avant et 59 % après l’intervention thérapeutique. Considérant l’ensemble des données (n=80), le taux de concordance était de 84 %, l’analyse type « polar plots » a révélé un biais angulaire de±11 et les limites radiales d’agrément de±50 (Fig. 1). En ce qui concerne les groupes LJP et RV (n=40), le taux de concordance était de 83 %, le biais angulaire était±20 et les limites radiales d’agrément étaient de±50. Dans le cas des groupes augmentation ou diminution des doses de noradrénaline (n=40), le taux de concordance était de 86 %, le biais angulaire était±1,8 et les limites radiales d’agréments étaient de±40.
Discussion |
Dans notre travail, l’esCCO n’était pas en mesure de suivre les variations de DC induits par une augmentation de précharge ou par des variations de tonus vasomoteur.
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Vol 1 - N° S1
P. A228-A229 - Settembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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