Nébulisation chez l’adulte sous oxygénothérapie nasale à haut débit humidifié - 07/09/15
Riassunto |
Introduction |
L’oxygénothérapie nasale à haut débit humidifié (ONHD) est une technique d’utilisation croissante. Les patients de réanimation, susceptibles d’en bénéficier, nécessitent souvent des bronchodilatateurs inhalés. Sur un modèle pédiatrique (banc in vitro), la masse d’aérosol émise (ME) à l’extrémité des canules d’ONHD variait de 2 à 11 % [1 ]. Chez l’adulte la ME est inconnue, de même que la masse respirable (MR) susceptible d’être délivrée au niveau du site d’action pulmonaire. L’objectif de cette étude était d’étudier sur banc adulte les facteurs susceptibles d’influencer ce rendement de la nébulisation au cours de l’ONHD.
Matériel et méthodes |
La ME a été mesurée après nébulisation de salbutamol (10mg/5mL) (Aeroneb® placé avant la chambre d’humidification) à trois débits d’ONHD (30, 45 et 60L/min). Pour chaque débit d’OHND, la MR a été mesurée en aval d’un modèle anatomique reproduisant le dépôt ORL et selon deux profils respiratoires simulés (respiration calme et en détresse avec des débits inspiratoire moyens respectifs de 15 et 45L/min). Les pertes environnementales d’aérosol ont été estimées en se fondant sur la conservation de masse (pertes=ME - MR - dépôt ORL). Chaque condition a été répétée six fois.
Résultats |
La ME était de 22 à 37 % de la masse chargée dans le nébuliseur et variait inversement aux débits d’ONHD. La MR était de 2 à 13 % de la masse chargée selon les conditions. Elle était significativement supérieure lors de la simulation d’une détresse respiratoire par comparaison à la respiration calme pour chaque débit d’OHD. Cette MR supérieure était associée à un dépôt ORL inchangé et donc en rapport avec une diminution significatives des pertes environnementales d’aérosol (Fig. 1).
Discussion |
Positionné en amont de la chambre d’humidification, un nébuliseur à tamis vibrant semble délivrer une quantité de salbutamol susceptible de produire l’effet clinique recherché. L’augmentation des débits d’OHND serait associée à une moindre masse de salbutamol délivrée. À l’inverse, l’augmentation du débit inspiratoire du patient, simulant une détresse respiratoire, serait associée à une augmentation de la masse respirable parvenant au site d’action pulmonaire. La nébulisation à des débits élevés et supérieurs au débit inspiratoire du patient, jamais évaluée auparavant, serait à l’origine de fuites durant la phase inspiratoire. Ces fuites inspiratoires diminueraient quand le débit inspiratoire du patient augmente et deviendrait plus proche du débit délivré. Cette étude pose les fondements pour l’évaluation clinique de la nébulisation au cours de l’ONHD.
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Vol 1 - N° S1
P. A166 - Settembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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