Amélioration du délai d’injection entre l’antibioprophylaxie périopératoire et l’incision chirurgicale dans un bloc opératoire de chirurgie générale - 07/09/15
Riassunto |
Introduction |
L’antibioprophylaxie périopératoire diminue de 50 % les infections de site opératoire [1 ]. Les modalités de prescription et d’administration ont fait l’objet d’un référentiel de pratiques professionnelles [2 ] et d’une actualisation des recommandations. Cette étude évalue l’impact d’un plan d’amélioration sur l’administration de l’antibioprophylaxie, en particulier le respect d’une administration dans les 30 à 60minutes avant l’incision.
Matériel et méthodes |
Les dossiers des patients opérés en novembre 2012 à l’HIA Legouest et devant bénéficier d’une antibioprophylaxie étaient soumis aux critères d’un référentiel de pratiques professionnelles. La conformité était de 70 % ou plus sauf concernant le délai injection-incision (<20 %), raison pour laquelle la mesure correctrice principale était l’administration de l’antibiotique à l’entrée en salle, avant l’induction. Elle s’intégrait dans un plan d’amélioration des pratiques qui était mis en place entre janvier et mars 2014. Entre mai et juillet 2014, les critères étaient à nouveau appliqués. Le critère de jugement principal était l’administration de l’antibioprophylaxie dans les 30 à 60minutes avant l’incision chirurgicale.
Résultats |
En novembre 2012, 18 % (n=13/87) des délais d’administration d’antibioprophylaxie étaient conformes contre 51 % (n=38/84) entre mai et juillet 2014 (p=0,0002). Les autres modifications notables concernaient la prescription préopératoire, l’évaluation des spécificités liées au terrain, les conformités au protocole de l’établissement de la molécule et de la posologie (Tableau 1).
En phase 2, 66 % des malades recevaient l’antibioprophylaxie avant l’induction anesthésique. La conformité du délai était supérieure dans le groupe recevant l’antibioprophylaxie à l’entrée en salle (Fig. 1).
Discussion |
Cette étude a permis l’amélioration de nos pratiques en particulier concernant le délai de l’administration de l’antibioprophylaxie. S’y associait une disparition presque complète des injections après l’incision (13 à 1 %). La conformité du délai en phase 2 (51 %) reste en deçà d’un objectif de 80 %. Cela s’explique par la faible conformité initiale (18 %), le choix d’une fenêtre temporelle étroite : si l’on s’intéresse à l’heure précédant l’incision, la conformité est de 81 %. Les difficultés d’adhésion à cette recommandation sont retrouvées dans la littérature médicale.
Dans notre structure, la formalisation d’un moment clé pour l’administration de l’antibioprophylaxie à savoir l’entrée en salle, avant l’induction, a permis un meilleur respect du délai entre l’injection de l’antibioprophylaxie et l’incision chirurgicale.
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Vol 1 - N° S1
P. A113-A114 - Settembre 2015 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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