Etude de seize cas d'hépatite C aiguë - 29/02/08
Pierre Rocca [1],
François Bailly [1],
Michèle Chevallier [2],
Philippe Chevallier [3],
Fabien Zoulim [1],
Christian Trépo [1]
Mostrare le affiliazioniObjectifs |
Préciser dans l'infection virale C aiguë, les modes de contamination, les modalités évolutives des malades traités et non-traités.
Malades et méthodes |
De décembre 1995 à janvier 2000, chez seize malades consécutifs suivis à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu de Lyon, un suivi clinico-biologique, virologique et histologique a été réalisé pendant le traitement et dans la période post-thérapeutique.
Résultats |
Les facteurs de risque de contamination étaient la toxicomanie intra-veineuse (38 %), des accidents d'exposition au sang (19 %), une contamination nosocomiale (6 %), une hypothétique contamination sexuelle dans 19 % des cas et aucun cas de contamination post-transfusionnelle. Parmi les treize malades traités pour une primo-infection au virus de l'hépatite C (VHC), tous les douze malades observants ont normalisé leur activité des aminotransférases et ont cessé d'être virémiques avec négativation de l'ARN du VHC par PCR après une durée moyenne de suivi post traitement de 15 mois (extrêmes : 4-36 mois). Le seul malade ayant développé une hépatite C chronique avait interrompu le traitement anti-viral. Les modalités du schéma thérapeutique comme le dosage et le rythme d'administration de l'interféron alpha-2b, l'association ou non à la ribavirine n'intervenaient pas dans la réponse au traitement.
Conclusion |
Le traitement antiviral par interféron alpha au stade aigu de l'infection virale C est essentiel quelle que soit la durée de traitement et la combinaison ou non avec la ribavirine pour éviter le passage à la chronicité de l'infection virale C.
Early treatment of acute hepatitis C with interferon alpha-2b or interferon alpha-2b plus ribavirin: study of sixteen patients |
Aim of the study |
To assess the mode of transmission and the efficacy of antiviral therapy in the outcome of treated and untreated patients with acute hepatitis C.
Patients and methods |
From December 1995 to January 2001, 16 consecutive patients and their response to therapy were studied, including clinical, biochemical, virological and histological data.
Results |
Hepatitis C virus (HCV) exposure was IVDU (38 %), needle-stick injury (19 %), medical procedure (6 %), piercing (6 %), suspected sexual contact (19 %), and unknown in 2. Among 13 patients treated for acute hepatitis C, all 12 patients who completed therapy had a biochemical and virological sustained response for more than 15 months (range: 4-36 months) after stopping therapy. Therapy was tolerated in all but one patient, who stopped after 10 weeks because of side effects. Duration of treatment, type of interferon and combination with ribavirin did not modify the response to treatment.
Conclusion |
These results suggest that early intervention with interferon alpha is effective in preventing the progression of acute HCV infection to chronic hepatitis in most patients regardless of duration, type of interferon, or combination with ribavirin.
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Vol 27 - N° 3
P. 294-299 - Marzo 2003 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.