Physiologie cochléaire : bases anatomiques, cellulaires et électrophysiologiques - 08/07/15
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Jusqu'aux années 1980, la physiologie cochléaire semblait graviter autour d'une tonotopie passive assurée par la membrane basilaire, dont deux grands scientifiques (Helmholtz et Békésy) avaient proposé puis démontré le comportement vibratoire sous l'effet de sons de fréquences variées. La complexité des étapes présynaptiques de l'analyse périphérique des sons n'est apparue que plus récemment, d'abord avec la découverte de deux catégories de cellules sensorielles aux rôles différents, les cellules ciliées externes amplificatrices et les cellules ciliées internes transductrices. L'étude de leurs touffes stéréociliaires a alors révélé une architecture extrêmement spécialisée autour d'une mécanotransduction aux performances atteignant les limites ultimes de la physique, réagissant avec précision à des pressions acoustiques dont l'amplitude couvre un intervalle de un à un million, pour des déflexions au seuil auditif dépassant à peine le picomètre. L'avènement de la génétique rapidement suivi de celui de la physiologie moléculaire a alors permis de décomposer les mécanismes physiologiques, molécule par molécule, pour commencer à réellement comprendre les performances auditives normales, comment elles sont affectées de diverses manières selon la physiopathologie du déficit, comment diagnostiquer précisément un dysfonctionnement et remonter à son origine. En parallèle des stéréocils et de la mécanotransduction, l'étude des synapses auditives a révélé l'existence de mécanismes subtils de neurotransmission permettant un codage précis des intensités et des structures temporelles fines. Celle des liquides endocochléaires, de leur production, de la régulation de leur composition ionique, de leur pression, du recyclage des ions impliqués dans la transduction a aussi progressé. Le but de cet article est de récapituler l'état des connaissances allant de l'anatomie macroscopique à la physiopathologie moléculaire, en support à la logique qui devrait désormais permettre de remonter à la cause précise d'une surdité neurosensorielle pour remédier aux troubles perceptifs qu'elle entraîne et envisager des pistes thérapeutiques.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots-clés : Physiologie cochléaire, Mécanotransduction auditive, Amplification cochléaire, Tonotopie cochléaire, Onde propagée, Canal de mécanotransduction, Tip-link, Prestine, Synapse ruban
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