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Étude de l’impact des polymorphismes des cytochromes P 450 et des glutathion S-transférases dans la réponse au cyclophosphamide et la survenue d’effets secondaires au cours des néphrites lupiques - 02/12/14

Doi : 10.1016/j.revmed.2014.10.026 
N. Martin Silva 1, A. Audemard 1, , N. Costedoat 2, G. Moulis 3, O. Aumaître 4, A. Deroux 5, A. Hummel 6, V. Le Guern 2, T. Papo 7, L. Becquemont 8, C. Verstuyft 8, B. Bienvenu 1
1 Médecine interne, centre hospitalier universitaire de Caen, Caen 
2 Médecine interne, hôpital Cochin, Paris 
3 Service de médecine interne, centre hospitalier universitaire de Toulouse, Toulouse 
4 Médecine interne, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand 
5 Médecine interne, CHU Grenoble, boulevard de la Chantourne, La Tronche, France 
6 Néphrologie, hôpital Necker-Enfants malades, Paris 
7 Médecine interne, hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris 
8 Génétique moléculaire, Kremlin-Bicêtre Habitat, Le Kremlin-Bicêtre 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

Le traitement d’induction des néphropathies lupiques prolifératives repose sur le mycophénolate mofétil ou le cyclophosphamide, une prodrogue métabolisée principalement par les cytochromes CYP2C19 et CYP2B6, et par les glutathion S-transférases (GSTs).

Patients et méthodes

Étude rétrospective multicentrique chez 70 patients atteints de néphrites lupiques prolifératives de classe III ou IV traitées en première poussée par cyclophosphamide. Les objectifs principaux étaient d’étudier le rôle des polymorphismes génétiques des CYP2C19*2, CYP2C19*3, CYP2C19*17, CYP2B6*5 et CYP2B6*6, GSTM1, GSTP1 et GSTT1 (impliqués dans le métabolisme du cyclophosphamide) dans l’obtention d’une réponse au cyclophosphamide et la survenue d’effets secondaires.

Résultats

Soixante-dix patients (âge moyen 41,1±9,51ans, 84 % de femmes, 77 % de caucasiens) ont été inclus. Le taux moyen de DFG (MDRD) en mL/min/1,73m2 était de 66,64±32,99 [18–187]. Les néphropathies lupiques étaient des classes III dans 20 % et des classes IV dans 80 % des cas. Le taux de réponse globale après 12 mois de traitement était de 79 %. Après un suivi médian de 10,28ans, 57,1 % des patients ont présenté une rechute et 47,8 % des patients avaient une insuffisance rénale chronique à l’issu du suivi (DFG, MDRD,<90mL/min/1,73m2). Aucun polymorphisme des cytochromes P 450 n’avait d’impact sur la survenue d’effets secondaires ou la réponse au cyclophosphamide. Les patients ayant un variant déficitaire du GSTP1 avaient un taux de réponse plus faible que les patients sauvages : 73,3 % contre 91,2 % ; p<0,05 en analyse multivariée. La survenue d’effets secondaires était plus fréquentes chez les patients GSTM1 mutés : 75 % contre 25 % ; p<0,05.

Conclusion

Les polymorphismes des GSTP1 et GSTM1 sembleraient avoir un impact sur, respectivement, l’obtention d’une réponse et la survenue d’effets secondaires chez des patients atteints de néphrites traités en première poussée par cyclophosphamide. Le faible effectif de la série et son caractère rétrospectif nous incitent à la prudence dans l’interprétation des données et nécessitent une validation sur une cohorte prospective d’effectif supérieur. Si les résultats ultérieurs confirment un impact des polymorphismes génétiques des GSTs, un génotypage préalable pourrait être proposé et permettrait de déterminer une stratégie thérapeutique d’induction personnalisée, garant du meilleur rapport efficacité/toxicité.

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Vol 35 - N° S2

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