Quel traitement (laryngectomie totale ou préservation laryngée) envisagerait un spécialiste otorhinolaryngologiste s’il était atteint d’un cancer du larynx de stade avancé - 02/12/14
, D. Malinvaud a, M. Ménard a, S. Consoli b, P. Giraud c, P. Bonfils aBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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Résumé |
But |
Analyse de la décision thérapeutique envisagée par des otorhinolaryngologistes (ORL) placés en situation d’être atteints d’un cancer du larynx de stade avancé accessible à une laryngectomie totale ou à un protocole de préservation d’organe.
Matériel et méthodes |
Étude prospective, réalisée dans un centre hospitalo-universitaire français à partir de questionnaires remplis en 2012 par 163 ORL, qui étudie le pourcentage de chance de guérir que ces praticiens envisageraient d’échanger pour préserver leur larynx, précise le complément d’information qu’ils souhaiteraient recevoir et recherche un éventuel lien statistique entre ces données et diverses variables médicales et socio-professionnelles.
Résultats |
Au total, 42,3 % des ORL n’envisageaient pas d’échanger la moindre chance de survie pour préserver leur larynx et choisissaient la laryngectomie totale. Au sein du groupe des ORL qui envisageaient la réalisation d’un protocole de préservation laryngée (57,6 %), le pourcentage de chance de guérir que ces praticiens étaient prêts à échanger dans le but de préserver leur larynx variait de 5 à 100 % (médiane : 15 %) et 4,2 % d’entre eux envisageaient d’échanger toutes leurs chances (100 %) de guérir pour « éviter » la laryngectomie totale. Le pourcentage des ORL qui n’envisageaient pas d’échanger la moindre chance de survie pour préserver leur larynx augmentait de 29,3 % à 49,5 % (p=0,01) s’ils participaient à une réunion de concertation pluridisciplinaire. Au sein du groupe des ORL qui envisageaient la réalisation d’un protocole de préservation laryngée, la médiane du pourcentage de chance de guérir qu’ils étaient prêts à échanger dans le but de préserver leur larynx (i) diminuait de 20 % à 10 % (p=0,004) s’ils participaient à une réunion de concertation pluridisciplinaire et (ii) augmentait régulièrement avec leur nombre d’années d’exercice (p=0,03) et leur âge (p=0,025). Enfin, 25,1 % des ORL souhaitaient recevoir un complément d’information sans qu’aucune des variables analysées n’influe sur ce souhait.
Conclusion |
Chez les ORL placés en situation d’être atteints par un cancer du larynx de stade avancé, préservation laryngée et laryngectomie totale se répartissent de façon quasi équitable. L’ancienneté et la participation régulière à une réunion de concertation multidisciplinaire en cancérologie cervico-faciale sont les variables qui influent sur ce choix.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Cancer, Préservation laryngée, Laryngectomie totale, Information médicale
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| ☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 131 - N° 6
P. 328-332 - Dicembre 2014 Ritorno al numero
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