Traitement des arthrites aiguës post-reconstruction arthroscopique du LCA : le traitement par débridement arthroscopique avec conservation de la greffe et antibiothérapie est-il suffisant pour guérir l’infection - 13/11/14
Early deep knee joint infection treatment after arthroscopic ACL reconstruction: Is the arthroscopic debridement with conservation of the ACL graft associated with antibiotherapy sufficient to heal the infection
Riassunto |
Introduction |
Les arthrites septiques après reconstruction du ligament croisé antérieur sont une complication rare, mais potentiellement grave, qui nécessite un traitement rapide et codifié pour assurer la guérison et préserver la greffe.
But de l’étude |
Rapporter les résultats d’un protocole thérapeutique appliqué systématiquement à des patients suspects d’infection profonde aiguë après une reconstruction du LCA, issus d’une large population sur une courte période.
Dessin de l’étude |
Étude rétrospective monocentrique ; Level of evidence, 4.
Matériel et méthode |
Une analyse rétrospective d’une série monocentrique consécutive de 4597 patients chez qui une ligamentoplastie du LCA a été réalisée entre 2011 et 2013, a été menée. Tous les patients suspects d’arthrite postopératoire précoce ont été soumis au protocole arthroscopie, prélèvements bactériologiques multiples, conservation de la greffe et antibiothérapie (APCA). Ce protocole consiste en : des prélèvements bactériologiques multiples (×5) profonds, réalisés à l’occasion d’une arthroscopie qui a aussi pour but de faire un débridement, voire une synovectomie du genou, tout en respectant l’intégrité de la greffe récente. Ce geste chirurgical permet de diminuer l’inoculum bactérien. Il est suivi d’une antibiothérapie d’abord probabiliste (bithérapie) puis adaptée secondairement aux résultats des cultures et de l’antibiogramme, poursuivie pendant 6 semaines ou arrêtée si les prélèvements sont négatifs. Les données démographiques, l’incidence de l’infection, le type d’agent pathogène responsable et les méthodes de traitement ont été analysés.
Résultats |
Le protocole APCA a été appliqué à 24 patients dont 18 présentaient réellement une arthrite infectieuse aiguë bactériologiquement documentée sur les 4597 ligamentoplasties soit 0,39 %. Toutes les arthrites ont pu être guéries avec le protocole appliqué comprenant un seul geste arthroscopique, sans sacrifice de la greffe, associé à une antibiothérapie prolongée, adaptée aux résultats bactériologiques. Aucun des patients n’a eu de récidive infectieuse. Une analyse multivariée n’a pas permis de retrouvé de facteur favorisant de la survenue d’une infection parmi les critères suivants : âge, sexe, type de sport, opérateur, type de greffe. Nos résultats sont comparables à ceux de la littérature, tant pour le taux d’infection que pour les antibiotiques proposés en fonction des germes.
Conclusion |
L’arthrite septique aiguë postopératoire dans le cadre des reconstructions du LCA est une complication exceptionnelle qui peut être traitée par une prise en charge précoce codifiée permettant la conservation de la greffe.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Arthrite septique, Ligament croisé antérieur, Antibiothérapie, Arthroscopie
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Vol 100 - N° 8S
P. e2 - Dicembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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