Comparaison de deux techniques de réparation chirurgicale des ruptures de la coiffe des rotateurs rétractées à la glène : autogreffe de tendon quadricipital versus suture arthroscopique - 13/11/14
Comparison of two techniques for surgical repair of massive rotator cuff tear retracted to the glenoid: Quadriceps tendon autograft versus arthroscopic suture
Riassunto |
Introduction |
Les résultats fonctionnel et anatomique des réparations des ruptures massives varient de 10 à 80 % d’échec selon les études. L’objectif principal est de comparer les résultats fonctionnels de l’autogreffe tendon quadricipital-patella à ciel ouvert et de la suture tendineuse arthroscopique.
Matériel et méthode |
De 1995 à 2013, tous les patients âgés de moins de 70ans avec une rupture massive de la coiffe ont été inclus dans 2 séries rétrospectives consécutives. Les critères d’exclusion sont les antécédents de luxation, de chirurgie, de fracture, une omarthrose, une infiltration du supra-épineux et de l’infra-épineux supérieure à 3. De 1995 à 2003, 24 épaules opérées par autogreffe (5 femmes, âge moyen 55,8ans 15 travailleurs de force) ont été incluses (groupe 1). De 2003 à 2013, 29 épaules opérées par arthroscopie (13 femmes, âge moyen 60,6ans 11 travailleurs de force) ont été incluses (groupe 2). Un arthroscanner pour le groupe 1 et une IRM pour le groupe 2 ont été réalisés au plus long recul.
Résultats |
En préopératoire, le score de Constant était de 42,9 dans le groupe 1 versus 45,7 dans le groupe 2 (p=0,36) avec une douleur à 5,5/15 versus 7,6/15 (p=0,08) et une force à 3,0kg versus 2,4kg (p=0,30). L’espace sous-acromial était de 6,3mm et de 6,7mm (p=0,047). À 58 et 55mois de recul respectivement, le score de Constant était de 71,1 versus 71,8 (p=0,086) avec une douleur à 11,9/15 versus 12,7/15 (p=0,76) et une force à 4,5kg versus 4,7kg (p=0,57). L’espace sous-acromial était 7,1mm versus 6,3mm (p=0,29). Des complications ont été notées dans le groupe1 : 3 fois au niveau du genou et une chondrolyse glénohumérale et dans le groupe 2 : un retard de cicatrisation et une tendinite du biceps. Dans le groupe 1, 16 épaules ont eu un arthroscanner de contrôle permettant d’observer 6 coiffes étanches, 4 ruptures inférieures à 1cm, 2 entre 1 et 2cm et 4 supérieures à 2cm. Dans le groupe 2, 22 épaules ont eu une IRM de contrôle : 8 coiffes étanches, 2 ruptures inférieures à 1cm, 5 entre 1 et 2cm, 7 supérieures à 2cm.
Discussion |
La réparation chirurgicale des ruptures massives de coiffe apporte une amélioration statistiquement significative fonctionnelle dans chaque groupe. Aucune différence statistiquement significative du résultat fonctionnel n’a été mise en évidence entre les deux groupes. La technique à ciel ouvert a une morbidité supérieure à la technique arthroscopique.
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Vol 100 - N° 8S
P. e15 - Dicembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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