Résultats du traitement chirurgical des fractures du pilon tibial – à propos de 50 cas - 22/10/14
![](/templates/common/images/mail.png)
pagine | 2 |
Iconografia | 0 |
Video | 0 |
Altro | 0 |
Riassunto |
Introduction |
Les fractures du pilon tibial sont des lésions graves, le pronostic fonctionnel est souvent défavorable, le traitement chirurgical représente la meilleure option, dont la réussite est conditionnée par une très bonne reconstitution anatomique de la surface articulaire. Le but de cette étude est d’analyser les résultats des différentes méthodes thérapeutiques chirurgicales réalisées dans notre service.
Patients et méthodes |
Étude rétrospective d’une série de fractures du pilon tibial chez 50 patients (21 femmes, 29 hommes), d’âge moyen de 43ans sur une période de 5ans. Le recul moyen est de 30mois. Les circonstances étiologiques étaient dominées par les traumatismes à haute énergie dont les chutes d’un lieu élevé à 70 % suivis des accidents de la voie publique à 30 %. Selon la classification de Ruedi et Heim, ce sont les fractures type C qui prédominent à 55 %. Les fractures étaient ouvertes dans 60 % des cas. Le traitement chirurgical par ostéosynthèse par plaque vissée à foyer ouvert a été réalisé dans 52 % des cas, le traitement par ostéosynthèse a minima dans 26 % des cas et le traitement par fixateur externe dans 22 % des cas. Aucune greffe complémentaire n’a été effectuée.
Résultats |
Les résultats fonctionnels selon le score d’Olerud et Molander ont été bons dans 46 % des cas (synthèse a minima), moyens dans 30 % des cas (plaque vissée en trèfle), et mauvais dans 24 % (fixateur externe), les résultats radiologiques étaient bons dans 56 % des cas, satisfaisants dans 26 % des cas et mauvais dans 18 % des cas. Les complications relevées étaient l’infection dans 13 % des cas, la nécrose cutanée dans 10 %, l’algodystrophie dans 16 %, les cals vicieux dans 9 %, la pseudarthrose dans 5 % et l’arthrose dans 20 % des cas.
Discussion |
Les résultats dépendent de la bonne réduction anatomique avec une ostéosynthèse par un matériel moins volumineux et permettant une rééducation précoce. L’ouverture cutanée, la complexité des lésions osseuses et le traitement à foyer ouvert représentent les principaux facteurs favorisant les complications.
Conclusion |
À la lumière de cette étude rétrospective, nous soulignons la gravité de ces fractures, puisqu’elles engagent le pronostic fonctionnel à long terme du sujet jeune et reste actuellement un vrai challenge pour le chirurgien. Le traitement chirurgical reste le traitement de choix de ces fractures mais de réalisation difficile, nécessitant un planning préopératoire approprié, tenant en considération le type de fracture et l’état cutané.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 100 - N° 7S
P. S303-S304 - Novembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?