Reprise fémorale de prothèse de hanche par tige de première intention sans ciment - 22/10/14

Riassunto |
Introduction |
les reprises de prothèses totales de hanche représentent environ 12 % de leur nombre total. Le choix de l’implant fémoral doit tenir compte des éventuelles reprises ultérieures et des risques d’escalade prothétique hypothéquant l’avenir. L’hypothèse de l’étude était que la reprise fémorale par tige de première intention anatomique non scellée permet une bonne fixation de l’implant et donne des résultats cliniques et radiographiques satisfaisants.
Matériels |
Il s’agit d’une étude rétrospective sur une série continue de 44 implants et 44 patients entre 1994 et 2012, âgés de 66ans (37–90), avec un recul minimal de 12 mois. Les causes de la reprise étaient des descellements aseptiques (27 cas) ou septiques (6 cas), 7 cas de malposition d’implant et 4 cas de fracture péri-prothétique.
Méthodes |
Le suivi clinique comportait les scores de Harris et de Postel-Merle d’Aubigné (PMA), l’analyse radiographique évaluait la repousse osseuse et la stabilité de l’implant (selon Loudon).
Résultats |
Tous les implants ont été changés par voie postérolatérale, sans fémorotomie. Dans quatre cas, une désescalade a été réalisée changeant une tige de reprise pour une tige standard. Aucune fracture peropératoire ni fausse route n’est survenue. Au recul moyen de 43 mois (14–134), aucune infection postopératoire n’est apparue, y compris pour les 6 patients opérés pour descellement septique. Le score PMA moyen est passé de 10 (5–15) à 16 (11–18), et le score Harris de 58 (20–80) à 85 (66–96). Radiologiquement, aucun liseré étendu ni enfoncement secondaire ne sont apparus. Nous déplorons une instabilité récidivante chez une patiente obèse avec troubles psychiatriques et un épisode d’instabilité à 1 mois postopératoire sans récidive.
Discussion |
La littérature est pauvre sur le sujet (7 séries), traduisant la réticence des opérateurs. La mise en place d’une pièce fémorale de première intention nécessite une bonne qualité osseuse métaphysaire, afin d’obtenir une stabilité primaire de l’implant, indispensable à l’ostéointégration de la tige. L’indication est donc limitée aux descellements de stade SOFCOT 1 et 2. L’autre condition est l’explantation par voie endofémorale.
Conclusion |
La reprise fémorale par tige de première intention nécessite une bonne planification préopératoire, une connaissance de l’implant enlevé, ainsi qu’un implant de révision disponible en salle. Dans ces conditions, les résultats cliniques et radiographiques sont satisfaisants, et offrent une solution élégante permettant une économie osseuse et une désescalade lorsque cela est possible.
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Vol 100 - N° 7S
P. S268 - Novembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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