Tige fémorale corail avec marquage laser sur le col prothétique – prévalence et facteurs de risque des fractures à 10 ans de recul - 22/10/14
Riassunto |
Introduction |
La fracture du col prothétique sur tige standard reste un évènement rare dans l’arthroplastie de hanche. Le but de cette étude était d’analyser la survie à dix ans de la tige fémorale Corail (DePuy, J&J, Warsaw) avec marquage laser sur le col et de rechercher les facteurs de risque favorisants la fracture.
Matériel et méthode |
Entre octobre 2002 et décembre 2003, 295 prothèses totales de hanche ont été consécutivement implantées chez 286 patients. La tige Corail avec marquage laser sur le col a été utilisée pour tous les patients de l’étude. Ce marquage laser se situait sur la face antérieure (références de l’implant) et postérieure (nom du fabriquant) du col prothétique. Il s’agissait de 156 hommes et 139 femmes, d’un âge moyen de 63ans (18–89ans) et avec un poids moyen de 73kg (45–120kg). L’étiologie était une coxarthrose primitive dans 223 cas (75,5 %). Une tige standard était implantée dans 240 cas (81,4 %) et une tige latéralisée dans 55 cas (18,6 %). Le critère de jugement principal était le changement de la tige fémorale sur fracture du col prothétique. Le taux de survie était calculé selon la méthode Kaplan–Meier et l’analyse statistique des facteurs de risque selon le modèle de Cox.
Résultats |
Au recul à 10ans, il y a 11 perdus de vue et 35 décès (tige en place). Seize patients étaient repris pour fracture du col prothétique. Aucun patient n’a été repris pour descellement aseptique. Nous comptabilisons 6 reprises pour sepsis. La courbe de survie globale à 10ans était de 90,5 %. La prévalence des fractures du col prothétique était de 6 % – il y avait 15 hommes et une femme, d’un âge moyen de 56ans (38–70) et d’un poids moyen de 84kg (70–120). Toutes les ruptures étaient des fractures de fatigue liées au marquage laser sur le col prothétique. Ces fractures sont survenues à un délai moyen, après implantation, de 4,5ans (1,4–9,8). Les facteurs de risque favorisant la survenue de ces fracture étaient – le poids>80kg (p=0,028), le jeune âge (p=0,039), le sexe masculin (p=0,020) et l’utilisation d’une tige latéralisée (p<0,001).
Discussion |
Notre étude montre que le marquage laser crée une zone de faiblesse sur le col prothétique et doit être interdit. Les auteurs discutent une stratégie d’extraction de la tige en cas de fracture.
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Vol 100 - N° 7S
P. S224 - Novembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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