Les troubles lipidiques au cours de l’hypothyroïdie : étude clinique et évolutive - 11/10/14
Riassunto |
Introduction |
L’hypothyroïdie est à l’origine de troubles lipidiques qui amplifient le risque cardiovasculaire et augmente la morbi-mortalité.
Objectif |
Rechercher les troubles lipidiques au cours de l’hypothyroïdie en comparant les deux sexes.
Population et Méthode |
Étude rétrospective de 72 patients (54F, 18H) d’âge moyen 55,63ans (53,66F ; 61,5H) hospitalisés pour hypothyroïdie primaire. Tous les patients ont bénéficié d’un bilan métabolique.
Résultats |
Une dyslipidémie est notée dans 77,4 %. Elle est plus fréquente chez la femme quel que soit son type : 83,33 % F vs 57 % H (p<0,01). L’hypercholestérolémie est plus fréquente : 65,51 % : 69,5 % F vs 50 % H (p<0,01) L’hypoHDLémie retrouvée dans 52,63 % est notée uniquement chez les F. L’hypertriglycéridémie était la moins fréquente (35,7 %) touchant 42,2 % des F vs 14,2 % des H (p<0,01). Les IMC et TSH moyens des femmes étaient plus élevés : 32,94kg/m2 vs 25,72kg/m2 (p : 0,01) ; 100,6±1,2 vs 61,26±1,4 (p : 0,05).
Discussion et Conclusion |
En accord avec la littérature, les troubles lipidiques sont très fréquents dans l’hypothyroïdie, et son association à une athérosclérose est plus sévère qu’au cours de l’euthyroïdie. L’hypercholesterolémie est due a une augmentation du récepteur au LDL et une diminution de l’activité macrophagique. Dans les formes sévères, l’augmentation des TG est secondaire a une moindre activité de la lipoprotéinelipase. Ce profil lipidique est athérogène. Il doit être recherché systématiquement et réévalué après opothérapie. La prédominance des anomalies chez les femmes peuvent être expliqués par une IMC et une TSH plus élevés.
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Vol 75 - N° 5-6
P. 508 - Ottobre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.