Extension ganglionnaire des cancers du Conduit auditif externe - 17/09/14
Riassunto |
But de la présentation |
La présence d’adénopathies métastatiques au cours des carcinomes du méat auditif externe est un événement rare évalué de 5 à 15 % selon les séries, cependant le niveau de preuve scientifique est faible (Grade C, REFCOR juillet 2009). Les recommandations actuelles pour la prise en charge des cancers du conduit auditif externe (CAE) laissent l’évidement cervical et la radiothérapie externe prophylactique à l’appréciation du chirurgien.
Matériel et méthodes |
revue rétrospective sur dossier des patients pris en charge pour un carcinome étendu au CAE. Deux groupes ont été stratifiés selon que la localisation au CAE soit primitive ou secondaire par extension locale (pavillon, parotide). L’objectif de l’étude est d’identifié le pourcentage de patients présentant un envahissement ganglionnaire au diagnostic ou développant des métastases ganglionnaires durant le suivi.
Résultats |
23 patients ont été pris en charge entre 2005 et 2013. La moyenne d’âge était de 66 ans (29–89). Le suivi moyen a été de 33 mois (3–108), avec une mortalité de 17,4 % (4/23) sur la période de suivi. Tous ont été opérés selon une technique respectant les recommandations REFCOR. Six patients ont été traités par chirurgie seule. Dix-sept ont bénéficié d’un traitement adjuvant : 15 par radiothérapie externe (RTE) et 2 par radiochimiothérapie concomitante. La localisation primitive au CAE représente 78 % de notre groupe de patient (18/23). Parmi ces patients seuls 2 (11 %) avaient une extension ganglionnaire clinique au moment du diagnostic concordant avec la littérature. Deux tumeurs étaient développées depuis l’oreille moyenne, 3 étendues au CAE par voisinage (parotide, pavillon). Six patients ont présentés une évolution ganglionnaire secondaire (28 %). La prise en charge et les résultats seront présentés selon le stade et le plan de traitement initial.
Conclusion |
la place de l’évidement cervico-parotidien en fonction du stade tumorale reste à préciser de même la place de la radiothérapie prophylactique des aires ganglionnaires. Une évaluation prospective multicentrique est nécessaire afin de définir plus précisément la place de ces traitements dans la prise en charge pour que les recommandations puissent être basées sur un niveau de preuve supérieur à un grade C.
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Vol 131 - N° 4S
P. A61 - Ottobre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.