Comparaison de trois modes d’administration de corticoïdes dans le traitement de la rhinosinusite chronique avec ou sans polypes - 17/09/14
Riassunto |
But de la présentation |
Le dysfonctionnement des fonctions olfactives est reconnu comme symptôme contribuant largement à la mauvaise qualité de vie des patients atteints de rhinosinusites chroniques (RSC). L’objectif de l’étude était d’évaluer et de comparer chez ces patients l’efficacité clinique de l’administration de corticoïdes selon trois modalités différentes : la voie orale, le spray nasal et la nébulisation sonique nasale.
Matériel et méthodes |
Trente patients présentant une RSC (de 18 à 72ans) ont été recrutés et randomisés selon trois groupes. Les patients recevaient les corticoïdes durant 16jours par voie orale (Medrol®, 32mg/8d - 16mg/4d - 8mg/4d) ou par spray nasal (Rhinocort®, 2×2×64μg/nostril) ou par nébulisation sonique (Pulmicort®, 2×1mg/4mL) (Nébuliseur sonique NL11SN/AOHBOX, DTF Medical). Les fonctions olfactives ont été évaluées par des tests psycho-physiques basés sur l’identification d’odeurs (Sniffing stick test) : TDI pour la fonction orthonasale et RNT pour la fonction rétronasale. Les tests étaient réalisés à l’inclusion et après le traitement. Les doses de corticoïdes administrées en intranasal ont été déterminées in vitro au cours d’une étude scintigraphique préliminaire à l’étude in vivo, mesurant le dépôt de corticoïde dans un modèle de cavités nasales ventilées.
Résultats |
Les scores TDI et RNT obtenus chez les patients à l’inclusion étaient similaires entre les groupes. Le score TDI était amélioré d’un facteur 5,5 ; 5,8 et −1,1 respectivement chez les patients traités avec le corticoïde par nébulisation sonique, voie orale et spray nasal (p=0,010, entre les 3 groupes). Les résultats montrent une efficacité clinique similaire de la voie orale et de la nébulisation sonique pour l’administration de corticoïde, significativement plus élevée que le spray nasal, sur 16j de traitement. Le score RNT était amélioré d’un facteur 1,1 ; 4,2 et 0,7 chez les patients traités respectivement par nébulisation sonique, voie orale et spray nasal (p=0,231). L’étude in vitro mesurait une quantité similaire de corticoïde (de l’ordre du μg) déposée dans le modèle de cavités nasales (255±1μg par spray vs 120±9μg par nébulisation). Une différence dans la dispersion du dépôt in vitro était cependant révélée.
Conclusion |
Une efficacité clinique significativement équivalente de l’administration de corticoïdes par nébulisation sonique (32mg sur 16j) ou par voie orale (352mg sur 16j) était démontrée chez les patients atteints de RSC. Le bénéfice mesuré en 16j de traitement était meilleur que pour une administration par spray nasal.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mappa
Vol 131 - N° 4S
P. A151 - Ottobre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.