Comparaison de la mesure du train-de-quatre en accéléromyographie avec un dispositif calibré, le TOF Watch, versus un dispositif non calibré, le TOF Scan - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La sous-utilisation des moniteurs de la curarisation a amené une réflexion sur la simplification de leur utilisation [1 ]. Le but de cette étude est de comparer les performances à l’induction et à la récupération de deux accéléromyographes : le TOF Watch-SX™ qui doit être calibré à la mise en route pour déterminer l’intensité supramaximale de stimulation et le TofScan™ dont l’intensité est fixée arbitrairement et donc de mise en œuvre plus rapide.
Matériel et méthodes |
Dans cette étude pilote, prospective et observationnelle, étaient inclus des patients adultes nécessitant une anesthésie générale avec intubation orotrachéale et curarisation, pour l’intubation plus ou moins pour la chirurgie, par atracurium ou rocuronium, entre juin et octobre 2013. Les données recueillies étaient : lors de la curarisation, les délais respectifs des deux appareils pour obtenir un rapport T4/T1 à 70 %, 50 %, 10 %,<4 réponses et 0 réponse; lors de la décurarisation, les délais de réapparition de 1, 2, 3, 4 réponses puis d’un T4/T1>à 10 %, 25 %, 40 %, 70 % et 90 %. Ces délais étaient comparés par un test de Student pour séries appariées et présentées avec un graphique de Bland et Altman [2 ] avec des limites d’agrément à plus ou moins deux écart-types.
Résultats |
Sur 32 patients étudiés, l’intensité supramaximale de stimulation avec le TOF Watch est 55±8mA (vs fixe à 50mA avec le TOF scan). Le délai de curarisation complète (0 réponse) n’était pas significativement différent (biais à –26s) mais avec une large dispersion (limites d’agrément entre –172et+119 secondes) (Fig. 1). Le délai de décurarisation (T4/T1>90 %) était similaire (biais à 0) mais avec une dispersion de –4 à + 4minutes. Lors de la décurarisation, la différence est maximum en début de décurarisation (biais de 5minutes à 2 ou 3 réponses) pour se réduire progressivement au delà (Fig. 2).
Discussion |
Lors de la curarisation, on observe une concordance médiocre entre les 2 appareils avec un différentiel de délai élevé (jusqu’à 3minutes pour certains patients) pouvant impacter le moment de l’intubation et ses conditions. De même, la variabilité des délais en début de décurarisation peut influencer de façon plus ou moins appropriée les décisions de réinjection pendant la chirurgie ou d’antagonisation. L’absence de différence significative entre les 2 appareils en fin de décurarisation peut apparaître comme rassurante en influençant peu la décision d’extubation ou le diagnostic de curarisation résiduelle. L’absence de biais lors de la décurarisation est en accord avec la littérature [3 ]. Néanmoins l’importance de la dispersion justifie des études ultérieures pour en préciser les causes.
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Vol 33 - N° S2
P. A99-A100 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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