Utilisation préventive de la ventilation non invasive en chirurgie cardiovasculaire et thoracique : une revue systématique de la littérature - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
Les complications respiratoires postopératoires après une chirurgie cardiovasculaire ou thoracique sont fréquentes et participent largement à la morbidité [1 ]. Le rôle bénéfique de la ventilation non invasive (VNI) chez les patients ayant développé une complication respiratoire est démontré [2 ]. Cependant, l’intérêt préventif de la VNI péri opératoire reste incertain [3 ]. Nous avons donc conduit une revue systématique de la littérature pour établir l’impact de la VNI préventive sur la morbidité respiratoire dans ce contexte.
Matériel et méthodes |
La base PubMed a été consultée de 1994 à 2014 en utilisant une série de mots clés tels que [ventilation non invasive] [ventilation continue à pression positive] croisés avec [chirurgie thoracique] [chirurgie aortique] [chirurgie cardiaque]. Les complications pulmonaires ont été définies comme : atélectasie lobaire, pneumopathie, insuffisance respiratoire aiguë ou réintubation. Les techniques de VNI comprenaient aussi bien la bi-PAP que les techniques de ventilation assistée-contrôlée au masque. Nous avons inclus des essais cliniques randomisés contrôlés dont la qualité a été déterminée par le score de JADAD.
Résultats |
Mille sept-cent soixante-cinq articles ont été inventoriés, 11 articles ont été sélectionnés incluant 702 patients dont 357 ont bénéficié d’une VNI préventive préopératoire (28) ou postopératoire (329). L’hétérogénéité des articles portant sur la technique utilisée et sur la période d’application, il n’a pas été possible d’effectuer une analyse quantitative. L’analyse qualitative montre que la VNI prévient la survenue de complications respiratoires après chirurgie cardiovasculaire ou thoracique dans 4 études sur 5 (Fig. 1) et spécifiquement d’atélectasies dans 5 études sur 8.
Discussion |
les modalités d’application de la VNI préventive restent à déterminer en prévention de la morbidité respiratoire après chirurgie cardiovasculaire ou thoracique. Les résultats des différentes études encouragent à évaluer cette technique sur une plus large échelle et de façon plus codifiée.
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Vol 33 - N° S2
P. A75 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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