Évaluation de la qualité des prescriptions médicamenteuses en réanimation chirurgicale pédiatrique - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La prescription est la première étape du processus d’administration d’un médicament pouvant conduire à une erreur médicamenteuse (EM). La mise en place d’un relevé informatisé des effets indésirables liés aux soins (EI) dans notre unité de réanimation chirurgicale pédiatrique en 2011, a montré que la moitié des EI était des EM. Plus d’un tiers d’entre elles étaient dues à des erreurs de prescriptions [1 ]. Des consignes de prescription ont alors été établies et diffusées. L’objectif de ce travail était d’évaluer la conformité des prescriptions médicamenteuses à ces règles.
Matériel et méthodes |
Évaluation rétrospective d’un échantillon de prescriptions tirées au sort entre septembre 2012 et février 2013. Douze points de qualité ont été établis à partir des règles de prescription médicamenteuses diffusées à chaque médecin du service. Les données étaient recueillies et analysées par deux médecins du service. Les comparaisons statistiques étaient réalisées avec un test exact de Fisher. Le critère de jugement principal était le taux global de conformité. Les critères de jugements secondaires étaient les taux de conformité pour chaque item, pour chaque classe de médicaments et une comparaison entre les internes (DESAR) et les seniors (MAR).
Résultats |
Soixante-huit prescriptions ont été analysées. L’âge moyen des enfants était de 95,5 mois IC 95 [76,1–114,9]. Le poids moyen était de 25,5kg IC 95 [20,2–30,8]. Le taux de conformité global était de 78 %, IC 95 [76–82], avec une différence significative entre les DESAR (84 %, IC 95 [81–87]) et les MAR (74 %, IC 95 [70–77]), p<0,01. Les résultats sont présentés dans la Fig. 1. Pour les traitements injectables, la posologie était précisée dans 99 % IC 95 [98–100] des cas, le nombres d’injections quotidiennes dans 77 % IC 95 [72–82] des cas et la voie d’administration dans 52 % IC 95 [46–58] des cas.
Discussion |
Le taux de conformité globale est difficilement comparable à d’autres études du fait d’une grande variabilité des référentiels et des critères de qualités choisis. On retrouve cependant de nombreuses similitudes avec notre étude comme une identification du prescripteur faible, une lisibilité perfectible, la voie d’administration insuffisamment précisée [2 ]. La différence entre les DESAR et les MAR s’explique probablement par une répétition plus fréquente des règles de prescription ; les DESAR recevant les consignes à chaque semestre alors que les MAR ne les ont reçues qu’une fois. La sensibilisation régulière semble être une des voies d’amélioration à privilégier. D’autres voies sont possibles. L’informatisation actuelle des prescriptions devrait permettre une amélioration de leur qualité. D’autres méthodes pourraient être envisagées comme la création dans le service d’une zone isolée, dédiée à la prescription [3 ]. L’amélioration de la conformité de nos prescriptions est essentielle. Cela permettra de faciliter les contrôles en aval de l’étape de prescription, de dépister plus d’erreurs de prescription et d’améliorer la sécurité de nos patients.
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Vol 33 - N° S2
P. A399-A400 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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