Intérêt d’une check-list per-anesthésique spécifique : étude prospective, en simple-insu - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
L’efficacité des check-lists n’est plus à démontrer en médecine pour améliorer la sécurité des patients [1 ]. En dehors de la check-list officielle de la HAS réalisée au bloc opératoire, nous avons cherché à évaluer dans cette étude prospective, en simple-aveugle, la pertinence d’une check-list spécifiquement dédiée aux 3 phases critiques de l’anesthésie générale.
Matériel et méthodes |
Nous avons élaboré une check-list reprenant plusieurs items à rechercher avant l’induction anesthésique (éléments du dossier médical, matériel de suppléance), juste après l’intubation (installation patient, réglage alarmes, réchauffage) et juste avant le réveil (décurarisation, analgésie). Pour valider la pertinence de cette check-list, nous avons choisi d’évaluer un certain nombre d’items (données patient, aspiration fonctionnelle, bougie de Frova, insufflateur manuel, stéthoscope et médicaments d’urgence en salle, canule de guedel en place, protection des yeux, pression du ballonnet vérifiée, alarmes EtCO2 réglée, réchauffage patient) de façon anonyme dans notre centre sur une période de 3 mois : opérateur unique ne participant pas à l’anesthésie, recueil en peropératoire. Les résultats sont exprimés en médiane [interquartile] ou nombre ( %).
Résultats |
Sur la période d’étude, 51 patients (H/F=21/30 ; 58 [43–69] ans ; ASA I (42 %), II (46 %), III (10 %), IV (2 %)) opérés d’une chirurgie digestive, orthopédique, gynécologique ou vasculaire ont été inclus. Aucun des éléments évalués ne manquait dans 47 % des cas (24 patients). Parmi les 27 patients restant, 1 (78 %), 2 (18,5 %) ou 3 (3,5 %) items faisaient défaut. Dans 29 % des cas (n=15), l’alarme de l’EtCO2 n’était pas réglée, suivie par l’absence de vérification de la pression du ballonnet de la sonde d’intubation (10 cas=20 %), l’absence d’insufflateur manuel (3 cas=6 %), l’absence de bilan préopératoire (2 cas), l’absence de réchauffage (2 cas), une aspiration non fonctionnelle (1 cas) et l’absence de vérification des critères d’intubation difficile (1 cas). Aucune conséquence néfaste n’était notée.
Discussion |
Cette étude pilote montre la pertinence de l’utilisation systématique de check-lists spécifique au cours des 3 phases critiques de l’anesthésie générale. En effet, une telle check-list aurait permis d’optimiser la prise en charge des patients dans 53 % des cas. Ce travail est poursuivi pour obtenir un collectif plus important.
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Vol 33 - N° S2
P. A363-A364 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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