Intérêt d’une unité d’ingénierie biomédicale dans la gestion des pannes fréquentes des matériels et équipements d’anesthésie - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
L’unité de l’ingénierie biomédicale, bien que travaillant dans l’ombre, joue un rôle clé pour la maintenance des appareils d’assistance vitale en anesthésie. L’objectif de cette étude était d’illustrer ce rôle clé par la description de la gestion des pannes fréquentes.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude qualitative auprès de l’unité d’ingénierie biomédicale du groupe hospitalier Pellegrin du CHU de Bordeaux. Une enquête par petits groupes de réflexion et une analyse du répertoire des pannes de l’année 2013 ont été réalisées. Se référant à la trilogie de Donabedian (structure/procédure/résultat), les informations considérées utiles pour décrire la gestion des pannes ont été listées, et les nombres de pannes exprimées sous forme de fréquence absolue et de proportions.
Résultats |
La structure de gestion comprenait 3 professionnels, 1 cadre de santé supervisant 2 aides-soignants ; le bureau de répertoire et de gestion des pannes à l’intérieur de l’enceinte du bloc du plateau technique ; un local de dépannage diagnostique et curatif à proximité de la salle de réveil ; un lien fonctionnel avec le service central d’ingénierie biomédicale. La procédure se base nécessairement sur un système de rapport et d’alerte. En 2013, 268 pannes ont été répertoriées. Cent quatre (38 %) ont été rencontrées avec les respirateurs : Oxylog 2000 était le plus concerné (44 % des pannes spécifiques aux respirateurs ;2,8 pannes/appareil/an) ; 73 (27 %) concernaient les pousse-seringue électriques, dont les PCA (Alarys) (30 % des pannes spécifiques aux pousse-seringue ; 0,9 pannes/appareil/an) ; 15 (5 %) concernaient les systèmes d’autotransfusion peropératoire, dont Haemonetics Cell Saver est le plus affecté (73 % des pannes spécifiques ; 2,2 pannes/appareil/an).
Discussion |
Cette étude met en évidence l’intérêt d’une structure organisée, la procédure élaborée et l’impact vital de l’intervention de l’unité d’ingénierie biomédicale en anesthésie. Le respirateur reste en effet très vulnérable. L’utilité de l’analyse des résultats, confrontée aux avis et expériences de l’équipe de l’unité pourraient servir de bases d’orientation pour le futur en ce qui concerne les autres pistes de développement de la qualité de soin, comme la prise en compte du ratio coût de fonctionnement/utilité des appareils dans les procédures d’achat ; la considération de la susceptibilité aux pannes dans l’évaluation du bénéfice/risque en matière de sécurité et efficacité des soins.
Le registre est déjà une documentation synthétique. Les détails sur les mécanismes sous jacents aux pannes, ainsi que les natures de réparation et de dépannage réalisées n’y figurent pas. Ces détails permettent pourtant de mieux documenter la complexité de la charge de travail faisant la spécificité de l’unité.
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Vol 33 - N° S2
P. A362 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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