Tolérance myocardique de la stimulation ventriculaire rapide au cours de la chirurgie aortique thoracique endovasculaire : étude rétrospective comparative - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La stimulation ventriculaire droite rapide (SVDR) induit une tachycardie ventriculaire responsable d’un effondrement du débit cardiaque et de la pression artérielle. Cette hypotension permet d’optimiser les conditions de pose des endoprothèses dans l’aorte thoracique [1 ]. Le début et la fin rapides des effets de la SVDR sur l’hémodynamique permettent une hypotension de plus courte durée que les traitements médicamenteux tels que la nicardipine ou le sodium nitroprusside. Sa tolérance myocardique est peu décrite. L’objectif de cette étude rétrospective de type avant-après était de comparer la tolérance myocardique de la SVDR à celle de l’hypotension à la nicardipine au cours de la CATEV.
Matériel et méthodes |
De janvier 2002 à décembre 2012, tous les patients traités par CATEV pour la pose d’une endoprothèse dans notre centre ont été inclus rétrospectivement après recueil de leur avis éclairé et avis positif du CPP. Les malades avec une coronaropathie non revascularisée, un traitement par digoxine, une fraction d’éjection du ventricule gauche<30 %, un pace-maker, une contusion myocardique ou un bloc auriculo-ventriculaire préopératoire étaient exclus. Les patients opérés de 2009 à 2012 avec une SVDR (groupe SVDR) ont été comparés aux patients opérés de 2002 à 2009 sans SVDR (groupeC). Les caractéristiques de la population, des procédures ainsi que les complications cardiaques (mortalité et réinterventions à 1 mois, troubles du rythme, élévations de troponine Ic (TnI > 0,04ng/mL) et signes d’ischémie myocardique) ont été analysés.
Résultats |
Soixante et un malades ont été opérés (19 anévrismes, 14 faux anévrismes, 12 ruptures isthmiques, 11 dissections, 3 coarctations et 2 endofuites). Le groupe SVDR comprenait 24 patients, le groupe C 37. Il y avait significativement plus d’hommes dans le groupe SVDR, les autres données démographiques étant identiques. En peropératoire 3 troubles du rythme (13 %) ont été observés dans le groupe SVDR : 2 fibrillations ventriculaires et 1 fibrillation atriale réduites sans complications. Un Pace Maker pour bloc atrio-ventriculaire a été posé dans le groupe C. Dans les 72heures post-opératoires, 83 % des patients SVDR présentaient une élévation de TnI contre 41 % des malades du groupe C (p=0,0013), avec une évolution spontanément favorable, sans modification électrocardiographique et sans douleur thoracique. À 1 mois, la mortalité et le taux de réintervention dans les groupes SVDR et C étaient respectivement 0 % vs 3 % (p=0,99) et 0 % vs 11 % (p=0,15).
Discussion |
Malgré la survenue plus fréquente de troubles du rythme cardiaque per-opératoire et une élévation modérée plus fréquente de la TnI lors de la SVDR, les complications à 1 mois sont identiques à celles de l’hypotension pharmacologique (nicardipine). Vu l’amélioration des conditions chirurgicales et de la qualité de pose des endoprothèses thoraciques [1 ], la SVDR au cours de la CATEV est une technique intéressante pour des patients sans pathologie cardiaque majeure.
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Vol 33 - N° S2
P. A335 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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