Évaluation de la CEC à débit de perfusion pulsatile versus CEC à débit de perfusion continu en chirurgie cardiaque valvulaire - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La circulation extracorporelle (CEC) a permis le remplacent temporaire des fonctions cardiaque et ventilatoire. Cette machine cœur-poumon doit donc en théorie reproduire autant que possible l’hémodynamique du patient. La perte de la pulsatilité du flux délivré par les pompes conventionnelles a fait l’objet de controverses, les partisans de la pulsatilité ont toujours tenté de prouver la supériorité de ce flux dit plus physiologique en essayant de démontrer l’impact de la pulsatilité sur la microcirculation et par conséquent sur la réponse inflammatoire et autres variations post CEC. Cette question récurrente et non résolue nous a poussé à essayer de démontrer la supériorité ou non de la pulsatilité.
Matériel et méthodes |
Il s’agit d’une étude prospective randomisée réalisée sur une période d’une année (janvier 2010–janvier 2011), qui a colligé un échantillon de 100 patients subdivisé en deux groupes (A : sous CEC à débit pulsé et B : sous CEC à débit continu). Les patients ont donné leur consentement éclairé, le protocole a été accepté par le comité de protection des personnes. La population cible a été constituée d’un échantillon de patients adultes présentant une pathologie valvulaire simple ou multiple, pris en charge pour chirurgie cardiaque valvulaire. Les patients recrutés remplissaient certains critères : fraction d’éjection du ventricule gauche (FE ≥ 45), Absence de tares autres que la cardiopathie. La comparaison des deux groupes s’est faite pour les taux de : CRP, urée et créatinine sanguine, glycémie, protidémie, albuminémie, ionogramme sanguin et urinaire. Le temps de clampage aortique et l’IMC ont été pris dans notre comparatif dans une perspective d’analyse multivariée.
Résultats |
Le syndrome inflammatoire a été autant présent dans le groupe A que dans le groupe B, l’intensité de ce syndrome a été plus marqué dans le groupe B et s’est accentué entre le premier et le deuxième jour post CEC (p=0,03). Les patients ayant bénéficié d’une CEC à débit continu avec un temps de clampage supérieur à 45minutes ont présenté une accentuation du syndrome inflammatoire entre le 1er et le second jour post CEC (p=0,07). L’analyse multivariée du taux de CRP en fonction de l’IMC et du type de débit de CEC nous a permis de noter qu’en CEC à débit continu l’intensité de l’inflammation a été intimement lié à l’IMC (p=0,004).L’élévation de la créatinine est notée dans 17 % des cas (6 % en débit pulsé et 11 % en débit continu).
Discussion |
Malgré l’homogénéité du recrutement, la supériorité de la pulsatilité n’est pas vraiment évidente pour l’ensemble des paramètres analysés. Le débat sur l’intérêt de la pulsatilité en CEC n’est pas clos et son application clinique en routine n’est pas à l’ordre du jour vu le succès des pompes conventionnelles. Le manque de données sur ce sujet n’est pas preuve d’absence d’intérêt mais le manque de preuves formelles entretient la controverse. Pourquoi la circulation sanguine est naturellement pulsée ? Et reproduire cette pulsatilité constitue une entreprise fascinante dans la quête d’une CEC plus proche de la physiologie.
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Vol 33 - N° S2
P. A331 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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