Aspects cliniques, radiologiques, pronostiques et thérapeutiques des kystes hydatiques cérébraux (à propos de 12 cas) - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La maladie hydatique est une affection parasitaire secondaire à l’infestation de l’organisme par l’embryon hexacanthe d’Echinococcus granulosus. En Tunisie, l’hydatidose sévit à l’état endémique, elle touche avec prédilection le foie et le poumon. La localisation cérébrale est rare [1 ].
Matériel et méthodes |
Nous rapportons une série de 12 cas de kyste hydatique encéphalique opérés dans un service de neurochirurgie tunisien colligés sur une période de 4ans, du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2012. Les particularités cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques de cette pathologie ainsi que l’évolution des patients seront discutées.
Résultats |
L’âge moyen de nos patients était 14,8ans avec des extrêmes allant de 3 à 48ans et un sex-ratio de 1,4. Tous nos patients vivaient en milieu rural. Le délai moyen diagnostique était de 3 mois avec des extrêmes de 10jours à 6 mois. La sémiologie clinique prédominante était un syndrome d’hypertension intracrânienne qui a été retrouvé chez 67 % des patients, un déficit moteur a été noté chez 58 % des malades. Une hyperleucocytose et une élévation de CRP a été noté chez un seul patient. La sérologie hydatique demandée chez 3patients, étaient positive dans un seul cas. La tomodensitométrie cérébrale a objectivé chez tous les patients l’aspect radiologique pathognomonique d’un kyste hydatique, sauf pour un patient où elle a montré un œdème périlésionnel avec prise de produit de contraste en rapport avec un kyste infecté. Un complément d’imagerie par résonance magnétique encéphalique a été réalisé chez 3 patients de notre série. Tous les kystes étaient hémisphériques avec une légère prédominance gauche (58 %). La localisation fronto- pariétal était la plus touchée qui représentait (50 %) des cas. La taille moyenne des kystes était de 60mm. Un bilan d’extension, avec une échographie abdominale et une radiographie du thorax a été demandé systématiquement et a objectivé une localisation hépatique chez un seul patient. Tous les malades ont été opérés selon la technique d’Arana Inguez. Une rupture accidentelle du kyste est survenue dans deux cas. Les suites postopératoires étaient simples, sauf dans un seul cas où une altération secondaire de l’état de conscience était en rapport avec un hématome intracérébral nécessitant une reprise chirurgicale. L’évolution post opératoire tardive était favorable dans 6 cas avec récupération ad integrum du déficit moteur et disparition des signes d’hypertension intracrânienne. L’épilepsie postopératoire a été noté chez 25 % des patients. Un de nos patients a gardé une cécité séquellaire, un autre a présenté un hématome sous dural chronique nécessitant une deuxième intervention chirurgicale. Une récidive n’a été observée qu’en un seul cas (Fig. 1 et 2).
Discussion |
Le kyste hydatique cérébral est rare, d’évolution lente, il peut prendre des dimensions importantes avant d’être symptomatique. Le pronostic est le plus souvent bon après un traitement chirurgical malgré la gravité des troubles neurologiques qui peuvent révéler la maladie. Enfin, l’hydatidose constitue encore un problème de santé publique en tunisie, l’idéal serait la prévention de cette zoonose.
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Vol 33 - N° S2
P. A298-A299 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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