Efficacité de l’anesthésie locorégionale (ALR) dans les algies faciales chroniques - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
L’ALR est aujourd’hui indiquée dans le traitement de la douleur chronique [1 ]. Peu d’études évaluent l’intérêt de ces techniques chez les patients présentant des algies faciales [2 ]. L’objectif principal de notre étude était de décrire une diminution significative de plus de 50 % de l’EVA médiane des algies faciales chroniques entre le 1er (B1) et le 4e bloc (B4) locorégional de la face de la 1re cure (C1).
Matériel et méthodes |
Après avis favorable du CPP, notre étude de cohorte prospective a inclus des patients ayant bénéficié de blocs de la face pour des algies chroniques entre décembre 2010 et mars 2014, au CHU de Bordeaux. Les données cliniques étaient colligées sur une feuille de recueil informatisée (DXCare). Le protocole consistait en une injection hebdomadaire de Lévobupivacïne 0,5 % et de corticoïdes retard (Diprostène 5mg/ml). Les cures (série de 4 à 6 blocs), espacées d’au moins 1 mois, pouvaient être répétées en fonction de l’évolution de la douleur. Les paramètres recueillis à l’inclusion étaient l’EVA, les traitements en cours, les gestes invasifs déjà entrepris. L’évolution de l’EVA médiane avant les 1er et 4e blocs définissait notre critère de jugement principal. Les critères secondaires étaient les données démographiques des patients, le nombre total de cures et l’EVA médiane de chacune d’entre elles. En mars 2014, à l’aide d’un questionnaire téléphonique standardisé, ont été évaluées l’EVA médiane, la consommation d’antalgiques, et la qualité de vie (SF12). Les données qualitatives ont été exprimées en proportion, et les quantitatives en médiane [IQR 25 %–75 %] ou n selon les paramètres (distribution non normale). Une analyse de variance par Kruskal-Wallis a été réalisée entre les 3 temps : avant inclusion, avant 4e bloc et après enquête téléphonique. Si une différence significative était observée, un test de Mann–Witney était réalisé entre avant inclusion/avant 4e bloc et avant inclusion/après enquête téléphonique. Dans ce cas, une différence significative était observée si p<0,025.
Résultats |
Nous avons inclus 44 patients de 60ans d’âge médian [IQR 47–68]. Tous avaient une douleur répondant aux critères de l’American Medical Association, d’une durée≥3 mois (Me 54 mois ; [IQR 31-87]). Les EVA médianes avant les 1er et 4e blocs de C1 étaient respectivement de 8 et 3 (p<0,001) (Fig. 1). Il y a eu respectivement pour les cures C1 à C3 : 44, 19 et 9 patients. Pour chacune d’entre elles, il y avait une différence significative entre l’EVA médiane des premiers et derniers blocs (p<0,001). À ce jour, 33 personnes ont répondu au questionnaire téléphonique. Après un intervalle médian de 15 mois [IQR 5-24], nous avons constaté : une amélioration de la qualité de vie chez 27 patients (soit 82 %), une consommation d’antalgiques diminuée chez 19 (soit 57 %), et une EVA médiane à 4.
Discussion |
Conclusion : Notre étude montre une amélioration significative des EVA médianes au cours de la prise en charge de la douleur chronique par l’ALR. L’enquête téléphonique réalisée à distance retrouve une amélioration de la qualité de vie des patients, une diminution de leur consommation d’antalgiques et des EVA médianes significativement plus faibles qu’avant la réalisation des blocs de la face.
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Vol 33 - N° S2
P. A288-A289 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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