Abbonarsi

Quels sont les facteurs d’échec de l’électroconvulsivothérapie ? - 30/08/14

Doi : 10.1016/j.annfar.2014.07.436 
A. Malidin 1, , A. Roquilly 1, J.-M. Vanelle 2, K. Asehnoune 1, C. Lejus 1
1 Anesthésie – Réanimation 
2 Psychiatrie, CHU de Nantes, Nantes, France 

Auteur correspondant.

Riassunto

Introduction

L’électroconvulsivothérapie (ECT) pour le traitement des dépressions majeures, consiste à générer sous anesthésie générale (propofol ou étomidate et succinylcholine) une cure de 4 à 20 crises convulsives généralisées tonico-cloniques, à raison de 2 à 3 séances par semaine. La recommandation d’une durée de crise électrique (EEG)25 s communément admise, ne repose en fait sur aucune donnée factuelle. Le but de cette étude observationnelle monocentrique rétrospective a été de préciser les facteurs d’échec d’une cure d’ECT et en particulier, l’influence de l’étomidate et de la durée de la crise électrique.

Matériel et méthodes

Après avis favorable du Comité d’Éthique (GNEDS) et déclaration CNIL, l’analyse a porté sur les 315 cures d’ECT (première cure 73,2 %), réalisées sur 254 patients consécutifs dans un hôpital universitaire de 2002 à 2012. Le choix de l’hypnotique a été laissé à l’anesthésiste. L’échec d’une cure a été défini par la persistance de symptômes dépressifs avec une diminution du score MADRS de moins de 50 % par rapport au score MADRS pré-ECT. Toutes les données susceptibles d’influencer l’issue de l’ECT (sexe, âge, traitements associés, comorbidités, nombre et fréquence des séances, nature et dose des hypnotiques et curare, durée des crises convulsives cliniques et électriques, seuil de stimulation minimal, maximal, médian) ont fait l’objet d’une analyse univariée, puis multivariée par la régression logistique. Données exprimées en % ou médiane (25–75 %).

Résultats

Le taux d’échec était de 37,1 % pour des cures de 10 (8–13) séances et une charge électrique médiane de 192 (120–318) millicoulombs. Chaque cure comportait 1 (0–3) crises<25 s. Le choix de l’hypnotique (étomidate pour 23,8 % des ECT, dose 0,08 à 1mg/kg), la proportion de séances ou le nombre absolu de séances avec une durée de crises électrique<25 s, une durée minimale de crise électrique inférieure à 25 s n’influençaient pas la réponse au traitement, contrairement à la proportion de crises électriques de durée courte. Les seuils proportion et de la durée ont été déterminées par courbe ROC. Les facteurs indépendants de risque d’échec identifiés par l’analyse multivariée étaient une proportion20 % de crises électriques<35 s [OR 3,33 (1,908–5,811), p<0,0001] et la survenue de moins de 2 crises électriques>60s [OR 2,461 (1,482–4,089), p=0,0005]. Le caractère discriminant du modèle a été évalué à l’aide d’une courbe ROC (AUC 0,668, sensibilité 57 %, spécificité 70,4 % pour un seuil de 54,4 %, avec valeur prédictive positive 53,9 %, négative 73 %, rapport de vraisemblance positif 1,93 et négatif 0,609) et d’un test de Hosmer Lemeschow (0,996, coefficient de Pearson 0,99).

Discussion

Les conditions de l’étude (administration variable d’étomidate ou de propofol à un même patient au fil de la cure) ne permettent pas d’objectiver un effet de l’étomidate, que seul un essai randomisé pourrait explorer. En revanche, la durée de chaque crise électrique influence le risque d’échec, mais avec un seuil plus élevé que celui habituellement retenu. L’étape ultérieure est l’analyse des facteurs de risque de récidive.

Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.

Mappa


© 2014  Pubblicato da Elsevier Masson SAS.
Aggiungere alla mia biblioteca Togliere dalla mia biblioteca Stampare
Esportazione

    Citazioni Export

  • File

  • Contenuto

Vol 33 - N° S2

P. A258 - Settembre 2014 Ritorno al numero
Articolo precedente Articolo precedente
  • Évaluation par thromboélastométrie des troubles de l’hémostase induits par l’utilisation du sugammadex
  • J. Dufour, S. Chauvet, C. Lacroix, H. Lanquetot, M. Untersteller, C. Jayle, O. Mimoz, B. Debaene
| Articolo seguente Articolo seguente
  • Propofol-Rémifentanil pour l’anesthésie de la triple endoscopie des voies aériennes supérieures en ventilation spontanée : résultats de l’essai randomisé ENDOTANIL
  • G. Besch, A. Chopard-Guillemin, A. Causeret, E. Monnet, A. Jurine, L. Tavernier, E. Samain, S. Pili-Floury

Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.

Già abbonato a @@106933@@ rivista ?

Il mio account


Dichiarazione CNIL

EM-CONSULTE.COM è registrato presso la CNIL, dichiarazione n. 1286925.

Ai sensi della legge n. 78-17 del 6 gennaio 1978 sull'informatica, sui file e sulle libertà, Lei puo' esercitare i diritti di opposizione (art.26 della legge), di accesso (art.34 a 38 Legge), e di rettifica (art.36 della legge) per i dati che La riguardano. Lei puo' cosi chiedere che siano rettificati, compeltati, chiariti, aggiornati o cancellati i suoi dati personali inesati, incompleti, equivoci, obsoleti o la cui raccolta o di uso o di conservazione sono vietati.
Le informazioni relative ai visitatori del nostro sito, compresa la loro identità, sono confidenziali.
Il responsabile del sito si impegna sull'onore a rispettare le condizioni legali di confidenzialità applicabili in Francia e a non divulgare tali informazioni a terzi.


Tutto il contenuto di questo sito: Copyright © 2024 Elsevier, i suoi licenziatari e contributori. Tutti i diritti sono riservati. Inclusi diritti per estrazione di testo e di dati, addestramento dell’intelligenza artificiale, e tecnologie simili. Per tutto il contenuto ‘open access’ sono applicati i termini della licenza Creative Commons.