Faisabilité de la prise en charge ambulatoire de la ligamentoplastie arthroscopique du ligament croisé antérieur de type DIDT : à propos de 130 patients - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
la prise en charge ambulatoire du DIDT reste peu diffusée pour des raisons liées à la surveillance postopératoire immédiate du site opératoire ou à la prise en charge de la douleur.
Matériel et méthodes |
Étude observationnelle de la prise en charge ambulatoire des patients successifs ayant une indication de DIDT. Les données ont été recueillies par les anesthésistes et les infirmières de l’unité de chirurgie ambulatoire et saisies dans le logiciel Orthoplus™ (base de données institutionnelle). La prise en charge anesthésique inclue un bloc fémoral avec pose d’un cathéter analgésique fémoral avec entretien post op. par pompe élastomérique ou électronique avec bolus. Une analgésie systématique postop. par paracétamol, AINS, néfopam et en recours tramadol voire morphine orale est prescrite lors de la consultation anesthésique préop. Le retour à domicile se fait avec une attelle type zimmer, sans anticoagulation systématique. Le suivi à domicile est effectué par une IDE libérale pendant 48h (réseau ambulatoire mis en place par le pôle d’anesthésie réanimation), jusqu’au retrait du cathéter fémoral.
Résultats |
Cent trente patients ont été inclus, d’âge moyen 31±11ans, sex ratio 2,25, IMC 24±4kg/m2, ASA 1 89 % – ASA2 11 %. La durée opératoire moyenne est de 61±17minutes, sous anesthésie générale/sédation dans 77 % des cas et rachianesthésie dans 23 % des cas. Tous les patients ont bénéficié d’un cathéter fémoral entretenu par une perfusion périnerveuse de ropivacaïne 2mg/ml par le biais d’une pompe élastomérique (débit fixe 5mL/h) pour 30 % des patients et d’une pompe électronique avec débit de base de 5mL/h et bolus de 5mL avec période d’interdiction de 30minutes pour 70 % des patients, après un bolus initial de ropivacaïne 5mg/mL de 20mL. La durée de séjour à l’UCA après la chirurgie est de 6,4±1,6heures [min 3,5-max 9]. L’hospitalisation d’emblée (sortie non possible) a été nécessaire pour 12 patients soit 9 % en raison de la douleur n=6, de vertiges/NVPO n=5, et d’une gêne à la déambulation n=1, avec sortie à j1 pour 12 patients et à j2 pour le dernier. Deux patients ayant quitté l’UCA a nécessité une réhospitalisation transitoire à j2 pour l’un pour chute à domicile, l’autre pour phlébite. La qualité de la prise en charge de la douleur a été évaluée par les valeurs d’échelles de douleur (ENS) à j1 et j2 (sur une échelle numérique de 0=aucune douleur à 10=douleur intolérable), respectivement 2,8±1,8 et 2,1±2,2, avec 2 % patients ayant une ENS>6. La qualité du sommeil post op. a été évaluée par un score (ENS de 0=insomnie complète à 10=sommeil profond sans interruption) de 7±2 à j1 et de 8±3 à j2. La satifsfaction des patients (ENS de 0=très mécontent à 10=très satisfait) est de 9,5±1,8 [0-10] et à la question souhaiteriez-vous la même prise en charge lors d’une prochaine intervention 94 % des patients répondent par l’affirmative.
Discussion |
la prise en charge ambulatoire du DIDT ne présente pas un taux de complication supérieur à ce qui est décrit pour les actes marqueurs en chirurgie ambulatoire. Le contrôle de la douleur et le vécu des patients valident ce type de prise en charge. Nos résultats suggèrent que le DIDT ne justifie plus une hospitalisation conventionnelle systématique.
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Vol 33 - N° S2
P. A241 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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