Réévaluation de l’analgésie préhospitalière au SAU - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
La douleur, qu’elle soit en elle-même un motif d’intervention du SMUR ou qu’elle s’intègre dans la prise en charge globale, est présente dans une grande partie de nos interventions. Un référentiel de prise en charge de la douleur par le SMUR et des indicateurs de suivi ont été définis dans le service. Les objectifs de soins semblent atteints lors du suivi régulier de ces indicateurs (dont EVA à l’arrivée au SAU≤3) mais leur validation à l’arrivée au SAU nous a paru nécessaire. L’objectif de cette étude était de comparer les EVA/10 ou ENS/10 évaluées par le SMUR à l’arrivée au SAU (EVA SMUR) et celles de l’IAO à l’admission au SAU (EVA SAU) ainsi que la nécessité de recourir à une analgésie de complément.
Matériel et méthodes |
Une étude rétrospective monocentrique a été menée au sein du SMUR et du SAU de secteur du 1er Janvier 2013 au 1er Octobre 2013. 783 patients ont été amenés par le SMUR au SAU. Ont été inclus les 150 premiers patients pour lesquels les EVA SMUR et EVA SAU étaient renseignées dans les dossiers informatisés. Les différents traitements analgésiques complémentaires administrés à 30minutes ont été recueillis ainsi que les diagnostics posés aux urgences. La différence entre les EVA SMUR et SAU a été testée par un test de Wilcoxon pour échantillons appariés. La concordance entre les EVA SMUR et SAU a été évaluée par une représentation de Bland et Altman avec une limite d’agrément considérée comme acceptable quand≤2,5, les variables qualitatives comparées par test Khideux.
Résultats |
Pathologies d’origine médicale vs traumatique 52 vs 48 % n.s. EVA SMUR et EVA SAU : médiane=2, centile 25 ;75 [1 ; 3]. Test de Wilcoxon : pas de différence significative. Bland et Altman : d moyenne des différences (EVA IAO-EVA SMUR)=–0,18 ; limites d’agrément (–2,6 ; 2,25), IC95 de d [–0,4 ; 0,03]. Le taux de recours à un analgésique de complément était de 17 %. Les écarts de mesure (EVA SAU-EVA SMUR) supérieurs ou égaux à 2 points (7 %) étaient recensés majoritairement, 75 % des cas, pour des pathologies traumatiques (p<0,05) (Fig. 1).
Discussion |
Les bons résultats de l’indicateur EVA SMUR semble être confirmés par l’absence de différence significative et une bonne concordance entre EVA SMUR et SAU et le faible recours à une analgésie de complément. Les plus grands écarts entre les EVA IAO et EVA SMUR concernaient des patients traumatisés. La mobilisation, lors du relais SMUR-SAU, pourrait être en cause. La réalisation des objectifs de traitement de la douleur, communs au SMUR et au SAU, doit s’accompagner d’une continuité dans la prise en charge notamment pour les patients traumatisés. L’anticipation des douleurs provoquées par la mobilisation doit être un objectif commun aux 2 services faisant l’objet de procédures d’accueil.
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Vol 33 - N° S2
P. A193 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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