Échographie pulmonaire pour l’anesthésie en chirurgie thoracique : contrôle de la ventilation uni-pulmonaire et suivi échographique postopératoire - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
Le but de ce travail était d’étudier l’intérêt de l’échographie pulmonaire pour l’anesthésie en chirurgie thoracique. Nous avons émis l’hypothèse qu’un examen échographique pulmonaire rapide pouvait prédire la qualité de l’exclusion lors de la ventilation uni-pulmonaire (VUP). Un suivi échographique postopératoire était également réalisé, à la recherche d’éventuelles complications respiratoires.
Matériel et méthodes |
Étude prospective observationnelle monocentrique menée après accord du CEERB et consentement éclairé des patients. Étaient inclus des patients adultes admis pour une chirurgie thoracique avec utilisation de sondes double lumière de type gauche ou droit. Après intubation orotrachéale conventionnelle et vérifications cliniques, l’échographie pulmonaire était réalisée par un observateur senior. L’exclusion était jugée satisfaisante en cas de glissement pleural aboli avec un pouls pleural augmenté. Le critère de jugement était la qualité de l’exclusion évaluée par le chirurgien à l’ouverture pleurale. En cas de difficultés de positionnement de la sonde, une fibroscopie bronchique était réalisée secondairement. Un suivi échographique postopératoire était réalisé à j0, j1 et j2 avec réalisation d’un score de lignes B [1 ].
Résultats |
Trente-six patients ont été inclus. À l’ouverture pleurale, 14 % des patients présentaient une mauvaise exclusion lors de l’évaluation par le chirurgien. L’échographie était plus précise que l’examen clinique pour prédire la qualité de l’exclusion (Cf. Tableau 1). Cette imagerie permettait d’améliorer en temps réel le positionnement de la sonde chez 3 patients. Il existait un lien entre la survenue de complications respiratoires post opératoires et le nombre de lignes B à j2 sur le poumon non opéré (p=0,04). L’échographie du poumon opéré était difficile chez 21 % des patients du fait d’un emphysème sous cutané, le glissement pleural y était fréquemment aboli dès J1 évoquant l’apparition d’une symphyse pleurale.
Discussion |
Cette étude préliminaire montre qu’une échographie pulmonaire peut prédire la qualité de l’exclusion rapportée par le chirurgien lors de la VUP. Une optimisation du positionnement de la sonde sous contrôle échographique est possible. Cette technique d’imagerie présente par ailleurs probablement un intérêt dans le suivi postopératoire des patients de chirurgie thoracique. Il importe de retenir que cette technique est basée sur des signes indirects (témoignant de la présence ou de l’absence de ventilation du poumon étudié), la sonde d’intubation n’est jamais visualisée à l’imagerie.
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Vol 33 - N° S2
P. A132-A133 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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