Enquête régionale sur les pratiques professionnelles du monitorage de la curarisation en réanimation et soins intensifs - 30/08/14
Riassunto |
Introduction |
Le monitorage de la curarisation (MoCu) est recommandé en réanimation et soins intensifs [1 ] (REASI) pour prévenir le risque de tachyphylaxie, de neuropathies et pour s’affranchir de la variabilité interindividuelle de réponse aux curares [2 ]. MoCu et adaptation posologique peuvent être délégués aux infirmières de réanimation (IDEREASI). Cette étude évaluait les pratiques du MoCu des IDEREASI en centres hospitaliers généraux et universitaires de la région Rhône Alpes (CHGURRA).
Matériel et méthodes |
Après accord des directions des soins, les cadres infirmiers des 41 unités de REASI ont été contactés pour répondre à un questionnaire par écrit sur les pratiques professionnelles (PP) comprenant :
– les molécules utilisées ;
– les indications retenues ;
– les pratiques et modalités du MoCu relevées à l’aide d’une photo.
Résultats |
Vingt-deux réponses (76 %) étaient exploitables sur les 29 obtenues (70 % des centres). Tous les services de REASI interrogés étaient amenés à prendre en charge des patients curarisés au moins une fois par an et près de 50 % des services utilisaient des curares dans les 3 indications proposées. Le Tableau 1 présente le nombre de cas et leur fréquence en fonction des indications d’utilisation. Lors de l’intubation, la curarisation était systématique dans 27,3 % des REASI et très fréquente (plus de 50 % des intubations) dans 54,5 % des centres ; la succinylcholine était alors le curare le plus utilisé (95,5 %). Pour la curarisation au long cours, le cisatracurium était employé dans 59,1 % des services, l’atracrium dans 18,2 %. Le MoCu était effectué dans 12 services (54,5 %) dont seulement 5 services de façon systématique (22,7 %). Dans ces centres, les sites de MoCu étaient les nerfs ulnaire (58 %), facial (25 %) et radial (17 %). Un protocole infirmier était disponible dans 3 services (13,6 %).
Discussion |
Malgré l’usage fréquent de myorelaxants et la mise à disposition de recommandations, le MoCu n’est ni systématique, ni formalisé dans les services de REASI. Quand il est pratiqué, il est souvent délégué aux IDER, avec un risque d’erreurs de technique et d’interprétation.
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Vol 33 - N° S2
P. A101 - Settembre 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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