Apports de l’échographie statique et dynamique dans le syndrome du tunnel cubital - 07/05/14
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Résumé |
Introduction |
L’examen électro-neuromyographique (ENMG) reste le gold standard pour confirmer le syndrome du tunnel cubital (STC) mais sans fournir d’indice sur son étiologie. L’échographie haute résolution (EHR) analyse les anomalies anatomiques, les propriétés physiques du nerf ulnaire (NU) et en réalise une étude dynamique. Le but de cette étude prospective non randomisée était de confronter l’EHR à la clinique, l’ENMG et à l’intervention.
Patients et méthodes |
Soixante patients étaient inclus. La classification clinique de McGowan modifiée Goldberg a été utilisée et les atteintes ENMG étaient réparties en gravité croissante. L’EHR recherchait les anomalies morphologiques du nerf et de la gouttière épicondylo-olécrânienne (GEO). Elle mesurait, en extension et en flexion, les surfaces de section du NU (SSNU) et l’index d’aplatissement (IA) dans la GEO. La stabilité du nerf était testée.
Résultats |
À l’échographie, 2 sténoses, 29 pseudonévromes et 25 dédifférenciations étaient retrouvés. Seize anomalies morphologiques étaient notées. La SSNU (en cm2) dans la GEO et l’IA étaient respectivement de 0,112 et 1,549 en extension ; et de 0,117 et 1,827 en flexion. Dix-neuf instabilités échographiques du NU étaient retrouvées contre 17 en peropératoire. Seuls 8 patients n’avaient pas d’anomalie échographique. La présence d’un pseudonévrome ou d’une dédifférenciation échographique concordait aux stades cliniques (p=0,2579 et 0,2615). La dédifférenciation était associée à des anomalies ENMG sévères (p<0,5). En peropératoire, 32 sténoses, 18 pseudonévromes et 10 muscles Epitrochlearis anconeus étaient présents, correspondant aux anomalies échographiques.
Discussion |
Les données étaient comparables à la littérature. La SSNU dans la GEO augmentait chez les patients présentant un STC avec un cut-off à 0,112 cm2. L’IA augmentait en flexion (p=0,0063). Trente-deux pour cent des nerfs étaient instables contre 21 à 60 % dans la littérature. L’EHR correspondait aux classifications clinique et électromyographique. L’EHR s’avère être un outil diagnostique performant pour le STC et ses étiologies.
Niveau de preuve |
IV.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Syndrome du tunnel cubital, Échographie du nerf ulnaire
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☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
☆☆ | Issu de la Table Ronde « Pathologie du nerf ulnaire ». |
Vol 100 - N° 4S
P. S6-S9 - Giugno 2014 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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