Lomboradiculalgies persistantes ou récidivantes après chirurgie - 01/01/94
Hôpital Cochin, clinique de rhumatologie, 27, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75014 Paris France
Riassunto |
Malgré les progrès des examens d'imagerie, l'amélioration des techniques chirurgicales et la formation des opérateurs, les échecs de la chirurgie discovertébrale pour lombosciatique varient entre 15 et 20 % [13] , et le pourcentage de réinterventions après une discectomie chirurgicale est de l'ordre de 5 à 15 % . Ces échecs posent toujours des problèmes très difficiles à la fois pour l'analyse de leur cause et pour la thérapeutique des douleurs résiduelles. La principale cause est une mauvaise indication de chirurgie décompressive basée sur une analyse erronée de l'histoire clinique et des résultats d'examens d'imagerie. Il faut savoir alors s'arrêter sur cette première erreur et ne pas amorcer une escalade thérapeutique pour traquer obstinément une hypothétique compression résiduelle [22] . Il existe cependant certaines causes qui peuvent être parfaitement traitées par une réintervention chirurgicale, mais dans la plupart des cas on est confronté soit au problème de l'arachnoépidurite postopératoire ou plus généralement des mécanismes inflammatoires et cicatriciels locaux, soit à celui de la souffrance intrinsèque nerveuse bien souvent antérieure à la chirurgie (cf. article 15-840-E-10 de l'EMC). La prise en charge de lomboradiculalgies après une première chirurgie pose donc toujours beaucoup de questions auxquelles il faut d'abord tenter de répondre avant de se lancer dans des réinterventions souvent inadaptées.
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