Dysplasies et luxations congénitales de hanche - 01/01/99
Service d'orthopédie pédiatrique, hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 74-82, avenue Denfert-Rochereau, 75674 Paris cedex 14 France
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Riassunto |
L'objectif de cette mise au point est de présenter l'état actuel de nos connaissances sur la luxation congénitale de hanche (LCH).
Cette pathologie soulève encore des problèmes de terminologie, de conception pathogénique, de sémiologie clinique, et de prise en charge thérapeutique. En outre, la place de l'échographie dans le dépistage précoce doit être précisée.
Un rappel de l'embryologie de la hanche et de l'anatomie normale à la naissance, puis au cours du développement de l'enfant est d'abord envisagé. L'anatomie pathologique de la LCH est ensuite décrite, en faisant une synthèse de tous les travaux publiés dans la littérature.
Les différents facteurs étiologiques sont envisagés en tenant compte de nombreux travaux expérimentaux, et l'histoire naturelle de la LCH est décrite en proposant une pathogénie originale qui insiste sur les facteurs mécaniques intra-utérins prépondérants.
L'examen clinique est détaillé car il ne se résume pas au signe du ressaut, grâce à l'apport d'une sémiologie plus subtile.
Sont ensuite envisagés les moyens d'imagerie qui peuvent aider au diagnostic de LCH, la radiographie standard mais surtout l'échographie de hanche, ce qui débouche sur des consignes pour le dépistage.
Le traitement de la LCH fait appel à un principe simple qui est celui de la posture du recentrage en abduction et rotation interne. Cela permet d'expliquer les différentes méthodes de traitement orthopédique (langeage en abduction, harnais de Pavlik, attelles d'abduction, traction en hospitalisation) et de traitement chirurgical (ostéotomie fémorale et/ou pelvienne, capsulorraphie, réduction opératoire, ténotomie).
Les indications thérapeutiques sont données en fonction de l'âge de l'enfant et de l'importance des défauts. Chez le nouveau-né, le traitement est volontiers différé en cas de non-correction spontanée vers l'âge de 3 ou 4 semaines. En effet, le risque de tout traitement est une ostéochondrite. Les autres complications sont également étudiées (échec de réduction, reluxation, subluxation résiduelle, raideur).
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