Aortite et complications aortiques de l’artérite à cellules géantes (maladie de Horton) - 26/06/13
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Résumé |
L’aortite est une atteinte grave de l’artérite à cellules géantes (ACG) (maladie de Horton), car elle peut se compliquer d’anévrisme, de rupture ou de dissection aortique. L’aortite peut être un mode d’entrée dans la maladie ou une complication tardive, après plusieurs années d’évolution, sous la forme d’un anévrisme avec un tropisme particulier pour la portion ascendante de l’aorte thoracique. Elle est parfois associée à une artérite inflammatoire des troncs supra-aortiques. Les facteurs de risque d’aortite restent incertains à ce jour. Les études cliniques récentes indiquent que la prévalence de l’aortite a été initialement sous-évaluée. Environ 10 % des patients semblent concernés par la survenue d’un anévrisme aortique et les techniques d’imagerie montrent des aspects infracliniques d’aortite dans 20 à 65 % des cas dès le stade initial de la maladie. En échographie, un épaississement pariétal avec halo hypoéchogène autour de l’aorte abdominale suggère une aortite. Chez environ un patient sur deux ayant une artérite à cellules géantes, la tomographie par émission de positons montre une hyperfixation métabolique aortique. L’angio-tomodensitométrie (TDM) aortique permet de visualiser des dilatations anévrismales, une ectasie ainsi que des épaississements pariétaux focaux ou concentriques. Ces anomalies, quand elles sont présentes au diagnostic, paraissent associées à de fréquentes rechutes et à une mortalité cardiovasculaire plus élevée à long terme, mais cela doit être confirmé. Des arguments plaident pour la réalisation systématique d’un angio-TDM aortique lors du diagnostic de l’ACG afin d’identifier les patients suspects d’aortite. Par ailleurs, une réflexion doit s’engager sur l’optimisation de la prise en charge thérapeutique de l’aortite de l’ACG.
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Aortitis is a serious complication of giant cell arteritis (GCA), because of the risk of aortic aneurism, rupture, or dissection. Aortitis is present either at presentation or, more frequently, occurs as a delayed complication, typically as an aortic aneurism of the ascending part of the aorta. An aortic aneurism may occur in up to 10% of patients. Aortitis is sometimes associated to arteritis of the supra-aortic vessels. Risk factors for aortitis remain unknown. Recent clinical studies indicate that prevalence of aortitis was initially under-estimated. Imaging studies show signs of infra-clinical aortitis in 20 to 65% of cases at diagnosis. Using ultrasonography, thickening of the vascular wall with an hypoechoic halo around the abdominal aorta is suggestive of abdominal aortitis. Positron emission tomography shows a metabolic hypersignal of the aorta in about 50% of patients with giant cell arteritis. Aortic computed tomographic (CT) scan visualizes aneurysmal dilatations, ectasia or focal or concentric parietal thickenings. When present at the time of diagnosis of GCA, these findings seem to be associated with frequent relapses and perhaps with a higher long-term vascular mortality rate. Therefore, we recommend the screening of aortitis lesions at GCA diagnosis by an aortic CT-scan and follow-up. Therapeutic trials should be conducted to try to improve the treatment of aortitis in GCA.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Artérite à cellules géantes, Aortite, Anévrisme aortique, TEP, Imagerie
Keywords : Giant cell arteritis, Aortitis, Aortic aneurysm, Positron emission tomography, Imaging studies
Mappa
Vol 34 - N° 7
P. 412-420 - Luglio 2013 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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