Le laser à argon a été le premier et longtemps le seul laser utilisé pour traiter les angiomes plans et autres angiodysplasies. Il fut, à ses débuts, mal utilisé, avec des surdosages évidents. Les pièces à main automatisées, et plus particulièrement l'Hexascan^®, en permettant une dosimétrie fiable, ont considérablement réduit le risque cicatriciel. En pratique, l'utilisation de l'Hexascan^® efface les petites différences pouvant exister entre les lasers continus et pseudocontinus, et rend par exemple le laser à argon quasi assimilable au laser YAG 532 en ce qui concerne les indications vasculaires et leurs résultats.

Concurrencé par les lasers à colorant pulsés, le laser à argon garde sa place dans bon nombre de lésions vasculaires cutanées, au premier plan desquelles il faut mettre l'angiome plan, et surtout l'érythrocouperose.

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