Articolo archiviato , inizialmente pubblicato nel trattato EMC : Cosmétologie et Dermatologie esthétique e sostituito da un altro articolo più recente: cliccare qui per aprirlo

Riassunto

Les produits capillaires peuvent être à l'origine de dermites allergiques de contact ou d'irritation. Elles peuvent prendre l'aspect caractéristique d'un eczéma allergique du cuir chevelu, du cou ou du visage. Mais elles peuvent s'exprimer d'une façon bien plus trompeuse, sous la forme d'une dermite séborrhéique ou d'un psoriasis du cuir chevelu résistant aux traitements classiques, ou de l'aggravation d'une dermatite atopique. Trois groupes d'allergènes dominent en fréquence : le glycérylmonothioglycolate des permanentes acides, le persulfate d'ammonium des décolorations et les teintures capillaires à base de paraphénylène diamine. Bien d'autres allergènes peuvent être en cause : les autres teintures (semi-permanentes, henné, métalliques), les shampooings (tensioactifs, parfums, conservateurs, pyrithione-zinc)... Les traitements capillaires peuvent aussi être responsables de chutes de cheveux, de modifications des cheveux (cheveux en « nid d'oiseau », cheveux à « bulles », cheveux en « chapelet », trichorrhexie noueuse), de coloration anormale des cheveux (cheveux verts) et d'alopécie cicatricielle (syndrome du « peigne chaud »). Des effets mutagènes ont été décrits avec le coaltar et la paraphénylène diamine.

Parole chiave : eczéma, urticaire de contact, paraphénylène diamine, glycéryle monothioglycolate, persulfate d'ammonium, tensioactifs, teintures capillaires, conditionneurs, cheveux à « bulles », trichorrhexie noueuse, alopécie cicatricielle

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