Génétique de la maladie de Parkinson - 20/02/13
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Résumé |
L’implication de facteurs génétiques dans la maladie de Parkinson (MP) a été démontrée par la découverte de loci chromosomiques liés à la maladie puis des gènes responsables de formes de transmission mendélienne. Concernant les formes autosomiques dominantes, les gènes SNCA et LRRK2 sont formellement associés à la maladie. Le gène SNCA joue un rôle central dans la pathogénie de la maladie et la mutation G2019S du gène LRRK2 est la plus fréquente en population caucasienne. D’autres gènes ont été plus récemment associés à ces formes comme VPS35, EIF4G1 et les gènes des ataxies spinocérébelleuses 2 et 3. Concernant les formes autosomiques récessives, les gènes PRKN, PINK1 et DJ-1 sont identifiés et les mutations de la Parkin représentent près de 50 % des formes précoces de la maladie. À côté de ces formes monogéniques, les études d’association pangénomique ont identifié des facteurs de susceptibilité génétique à développer la MP. Les variants les plus robustes sont retrouvés au sein des gènes SNCA, MAPT et LRRK2. Des mutations hétérozygotes du gène de la glucocérébrosidase constituent également un facteur de risque pour la MP voire seraient des mutations causales à pénétrance réduite. L’étude de la pathogénie de ces différents gènes a permis de proposer des mécanismes associés à la neurodégénérescence comme le dysfonctionnement mitochondrial, le stress oxydant, l’altération des voies de dégradation des protéines et des organites cellulaires et la perturbation du transport des vésicules. Le développement actuel de puissantes techniques de séquençage permettra d’identifier de nouveaux variants pathologiques associés à la MP et ainsi de mieux comprendre les mécanismes associés à la mort neuronale dans le but de développer des traitements efficaces sur le cours évolutif de la maladie.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Summary |
The role of genetic factors in Parkinson's disease has been demonstrated by the discovery of chromosomal loci associated with the disease and genes responsible for Mendelian forms. Among autosomal-dominant forms, the genes SNCA and LRRK2 are formally associated with the disease. SNCA gene plays a central role in the pathogenesis of the disease and the G2019S mutation of LRRK2 is the most common in the Caucasian population. Other genes have recently been associated with such forms as VPS35, EIF4G1 and spinocerebellar ataxias 2 and 3 genes. Among autosomal recessive forms, PRKN, PINK1 and DJ-1 genes are identified and Parkin mutations account for 50 % of early forms of the disease. Besides these monogenic forms, genome-wide association studies have identified susceptibility factors to develop Parkinson's disease. Variants which are the most robust are found within SNCA, MAPT and LRRK2 genes. Heterozygous mutations of the glucocerebrosidase gene are also risk factors for Parkinson's disease or may be causal mutations with reduced penetrance. The study of the pathogenesis of these genes has led to propose mechanisms associated with neurodegeneration such as mitochondrial dysfunction, oxidative stress, altered proteins and cellular organelles degradation pathways and disruption of vesicular transport. The current development of powerful next-generation sequencing technologies will identify new variants associated with Parkinson's disease and will help better understand the mechanisms associated with neuronal death in order to develop treatments effective on disease progression.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Maladie de Parkinson, Formes monogéniques, Susceptibilité génétique, Diagnostic génétique
Keywords : Parkinson's disease, Monogenic forms, Genetic susceptibility, Genetic diagnosis
Mappa
Vol 4 - N° 1
P. 3-10 - Febbraio 2013 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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