Nouveaux mécanismes physiopathologiques du Syndrome Métabolique : implication des récepteurs nucléaires orphelins ? - 20/10/12
Résumé |
Cette revue fait le point sur un certain nombre de données récentes sur la biologie et la physiopathologie du syndrome métabolique (MetS) et l’implication des récepteurs nucléaires qui ont été présentées en juin 2012 lors du dernier congrès de l’Endocrine Society, à Houston. Plusieurs études ont rapporté les effets bénéfiques de différents récepteurs nucléaires dits « orphelins », notamment SHP (Small Heterodimeric Partner, NR0B2) et LXR (Liver X Receptor, NR1H3 et NR1H2), sur diverses composantes du MetS. En utilisant un modèle d’invalidation de SHP chez la souris, l’équipe de David Moore a démontré que SHP avait des effets « anti-diabétiques », ceci aux dépens d’une stéatose hépatique. Par ailleurs, cette équipe a également montré que le DLPC (dilauroyl phosphatidylcholine), un phospholipide non classique, avait une action anti-diabétique via LRH-1 (Liver Receptor Homolog-1, NR5A2), un partenaire moléculaire de SHP. De manière très intéressante, Carolyn Cummins a présenté des données sur les mécanismes impliqués dans les effets métaboliques délétères des glucocorticoïdes en se focalisant notamment sur LXR, à l’aide de modèles murins d’invalidation des isoformes ⍺ et β de LXR. Ces données nouvelles et originales permettent d’envisager, à plus long terme, l’utilisation de modulateurs sélectifs de ces récepteurs dans la prise en charge des troubles métaboliques chez l’Homme.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Abstract |
This review focuses on a number of new data on biology and pathophysiology of the metabolic syndrome (MetS) and the involvement of nuclear receptors that have been presented during the last Endocrine Society meeting, held in Houston in June 2012. Several studies have reported beneficial effects of various orphan nuclear receptors, including SHP (Small Heterodimeric Partner, NR0B2) and LXR (Liver X Receptor, NR1H3 and NR1H2), on various components of MetS. By using an inactivation model of SHP, David Moore has shown that SHP exerts “antidiabetic” effects but associated with hepatic steatosis development. He also showed that DLPC (dilauroyl phosphatidylcholine), an unconventional phospholipid, exhibited anti-diabetic properties through its binding to LRH-1 (Liver Receptor Homolog-1, NR5A2), a molecular partner of SHP. Interestingly, Carolyn Cummins investigated LXR ⍺ and β isoforms knock-out mice and provided experimental evidence for the detailed mechanisms involved in the deleterious metabolic effects of glucocorticoids, pointing out to the functional interaction between LXRβ, and the glucocorticoid receptor. These new and original studies open new therapeutic opportunities for the management of metabolic disorders in humans by selective modulators of these receptors.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Récepteur nucléaire, Syndrome métabolique, SHP, LXR, LRH-1
Keywords : Nuclear receptor, Metabolic syndrome, SHP, LXR, LRH-1
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Vol 73 - N° S1
P. S9-S16 - Ottobre 2012 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.