Modifications cosmétiques indésirables liées aux médicaments - 12/11/07
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Les effets cosmétiques indésirables des médicaments sont variés. Des hyperpigmentations diffuses de type mélanique, avec parfois un renforcement au niveau des zones photoexposées, peuvent être observées avec les antimitotiques, ainsi qu'avec plusieurs autres molécules, dont l'association polyéthylène glycol (PEG)-interféron-ribavirine. Des hyperpigmentations localisées peuvent résulter de réactions phototoxiques (phénothiazines), de séquelles postinflammatoires de toxidermies bulleuses, de réactions à type de mélasma (oestrogènes). Des hyperpigmentations de type non mélanique se rencontrent parfois avec l'amiodarone, les antipaludéens de synthèse, la clofazimine et certains métaux (or, argent). La minocycline entraîne parfois des hyperpigmentations mélaniques ou non. Les hypopigmentations d'origine médicamenteuse sont plus rares et peuvent s'observer avec des traitements topiques ou par voie générale. L'aspect est parfois celui d'un vitiligo. Les xanthodermies sont rares et sont spécifiques de certaines molécules, dont les caroténoïdes. Les antimitotiques entraînent régulièrement des alopécies, réversibles dans la plupart des cas à l'arrêt du traitement. Plusieurs autres molécules peuvent entraîner des alopécies diffuses (rétinoïdes, anticonvulsivants, anticoagulants, antithyroïdiens, antirétroviraux...) ou des anomalies de couleur ou de structure des cheveux. Des hypertrichoses ou des hirsutismes sont parfois associés à certains traitements. Les anomalies de couleur ou de structure des ongles sont classiquement associées à l'utilisation de certaines molécules, notamment les antimitotiques. Des éruptions acnéiformes s'observent avec de nombreuses molécules (corticoïdes pour les plus fréquents, inhibiteurs de l'EGR-R pour les plus récents). Une lipodystrophie particulièrement affichante peut compliquer les traitements antirétroviraux utilisés dans le traitement du Sida. Sa pathogénie est obscure. Sa prise en charge a bénéficié des techniques chirurgicales de lipostructure (Coleman) et plus récemment des injections d'acide polylactique. Des réactions à type de dermatite séborrhéique, des xéroses, des atrophies ou des gynécomasties sont enfin à citer avec certaines molécules.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Hyperpigmentation, Hypopigmentation, Médicaments, Xanthodermie, Alopécie
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