Manifestations oto-rhino-laryngologiques et séropositivité au virus de l'immunodéficience humaine - 16/04/07
pagine | 12 |
Iconografia | 1 |
Video | 0 |
Altro | 1 |
Résumé |
La fréquence de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine ne cesse de croître et elle est souvent, à n'importe quel stade de l'évolution, source de manifestations oto-rhino-laryngologiques. La plupart des manifestations non tumorales ne sont pas spécifiques, rhinite, sinusite, otite, adénopathies ... Les manifestations tumorales les plus fréquentes, quoique, elles aussi, non spécifiques, sont le sarcome de Kaposi et le lymphome non hodgkinien (LNH), de localisation souvent extraganglionnaire (oropharynx, sinus maxillaire). Depuis ces dix dernières années, les nouveaux traitements antirétroviraux ont toutefois révolutionné le pronostic, en réduisant nombre de ces affections, notamment les LNH et les infections opportunistes. La grande majorité des patients développent des rhinites ou des sinusites aiguës ; dans la plupart des cas, les germes responsables sont banals et les traitements antibiotiques classiques efficaces. Cependant, dans certains cas, notamment lorsque le taux de CD4 est inférieur à 200/mm3, ces traitements sont peu, voire non efficaces, laissant craindre une infection opportuniste ou une lésion tumorale. L'attitude thérapeutique se doit d'être alors agressive et il est souvent nécessaire d'envisager un abord endoscopique en vue de prélèvements à visée diagnostique. Avec la prescription des nouveaux antirétroviraux, la fréquence des LNH, de même que celle du sarcome de Kaposi, a considérablement diminué et leur pronostic s'est amélioré ; il n'en est pas de même pour les carcinomes et les lymphomes de Hodgkin. Les LNH se répartissent, pour les deux tiers en lymphomes à grandes cellules B, pour un quart en lymphomes de Burkitt, les autres types de lymphomes étant rares. La restauration de l'immunité par les traitements antirétroviraux autorise les chimiothérapies classiques et assure des survies quasi identiques à celles de la population générale. Le sarcome de Kaposi, toujours associé à l'herpès virus HHV-8, reste la lésion tumorale la plus fréquente, volontiers localisée au niveau de la cavité buccale. Le traitement antirétroviral constitue, dans la majorité des cas, le seul et le meilleur traitement.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : VIH et manifestations ORL, Lymphome, Sarcome de Kaposi, Sinusite, Otite
Mappa
Benvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a questo trattato ?