Imagerie par résonance magnétique nucléaire et myélome multiple : description des lésions et intérêt pronostique - 01/01/01
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Riassunto |
Objectifs. Le myélome multiple des os est une dyscrasie plasmocytaire maligne qui s'initie dans la moelle et est à l'origine de lésions ostéolytiques. Ces lésions radiographiques font partie des critères de la classification de Durie et Salmon, la plus utilisée dans l'évaluation de la masse tumorale et donc du pronostic. Cependant, l'imagerie par résonance magnétique (IRM) permet de visualiser au mieux la moelle osseuse où s'initie la maladie. Elle s'est déjà imposée dans le diagnostic de compression médullaire, au cours du myélome notamment, mais pourrait-elle être utile au diagnostic, dans le suivi et apporter plus que les paramètres habituels, moins coûteux et validés (électrophorèse des protéines sériques, β2-microglobuline, radiographies). Patients et méthodes. Notre étude a porté sur 51 patients porteurs d'un myélome multiple des os (14 de stade I, deux de stade II et 35 de stade III). Ils ont eu au moins deux IRM du rachis cervico-dorso-lombaire dans leur suivi. Cinq aspects ont été décrits : un aspect normal, un aspect anormal avec quatre sous groupes : un aspect poivre et sel diffus, focal et diffus, focal de deux types (nodulaire et fracturaire). Résultats. Cette étude a mis en évidence une corrélation entre l'aspect de l'IRM et le stade (selon la classification de Durie et Salmon), le taux de β2-microglobuline, le type de chaîne, le type de réponse après traitement. On note aussi une corrélation entre l'amélioration de l'IRM et la durée de la rémission après traitement. Conclusion. Cependant, les difficultés d'interprétation sont grandes et les différentes anomalies décrites, parfois difficiles à classifier. De plus, à l'échelon individuel, certains myélomes de stade I, non évolutifs, ont des aspects IRM péjoratifs, alors que d'autres patients, de stade avancé (III) ont des IRM normales. Aussi, en dehors des myélomes à chaînes légères et des plasmocytomes, au primodiagnostic ou lors du traitement, l'IRM ne paraît pas à même de devoir modifier notre attitude thérapeutique vis-à-vis des malades myélomateux.
Mots clés : imagerie par résonance magnétique ; myélome.
Abstract |
Objective. Multiple myeloma is a malignant plasma cell dyscrasia that arises in the bone marrow and produces osteolytic lesions. Radiological osteolysis is among the criteria in the Durie and Salmon classification scheme, which is the most widely used classification system for evaluating the tumor burden and, consequently, the prognosis in multiple myeloma. However, magnetic resonance imaging (MRI) is the best investigation for visualizing the bone marrow, where the disease starts. MRI has gained acceptance as the investigation of choice for diagnosing spinal cord compression, particularly in myeloma patients. We sought to determine whether MRI adds to the information provided by the less expensive and validated tests widely used to diagnose and to monitor multiple myeloma (serum protein electrophoresis, β2-microglobulin, and radiographs). Patients and methods. We studied 51 patients with multiple myeloma (stage I in 14 cases, stage II in two cases, and stage III in 35 cases). Each patient underwent at least two MRI studies of the cervical, thoracic and lumbar spine during follow-up. Five patterns were identified : normal findings, abnormal findings, with four subgroups: salt and pepper appearance, diffuse, focal and diffuse, focal only, nodular or with a fracture. Results. The MRI pattern was correlated with the stage (according to Durie and Salmon), the β2-microglobulin level, the type of chain, the response to therapy. An improvement in MRI findings correlated with a longer posttreatment remission. Conclusion. However, the images were difficult to interpret, and the various abnormalities seen were difficult to classify in some cases. Furthermore, analysis of individual data showed that some patients with quiescent, stage I disease had MRI findings suggestive of a poor prognosis and that some patients with stage III (advanced) disease had normal MRI findings. Consequently, except in patients with light-chain myeloma or plasmacytoma, it would probably be inappropriate to modify treatment decisions based on findings from MRI studies done to establish the initial diagnosis or to monitor the disease.
Mots clés : magnetic resonance imaging ; myeloma.
Mappa
Vol 68 - N° 7
P. 626-637 - Luglio 2001 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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