Cancers et infection par le VIH : quelles associations ? - 01/01/05
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Résumé |
Propos. – Les néoplasies occupent une part croissante de la morbidité et de la mortalité des sujets infectés par le VIH.
Actualité et points forts. – L'incidence des infections opportunistes classant au stade sida a considérablement chuté depuis la mise en place des multithérapies antirétrovirales (ARV). Concernant les néoplasies classantes sida, si les incidences du sarcome de Kaposi et du lymphome cérébral primitif ont suivi la même tendance, les incidences des lymphomes systémiques et des cancers du col cervical chez la femme semblent avoir moins diminuée et restent toujours largement supérieure à celle de la population générale traduisant le fait que des facteurs additionnels à l'amélioration quantitative du système immunitaire par les multithérapies ARV pourraient intervenir. Les plus grandes études font également état d'un excès de risque global actuel de cancers non classant sida chez les patients infectés par le VIH d'un facteur 1,7 à 3 par rapport à la population générale. Parmi ces néoplasies figurent en particulier la maladie de Hodgkin, les cancers du poumon, du canal anal, de la tête et du cou, les hémopathies et le carcinome conjonctival.
Perspectives et projets. – La poursuite d'études épidémiologiques permettra de préciser les priorités et modalités de prévention et de dépistage dans cette population spécifique et d'évaluer les interventions qui devraient d'ores et déjà être systématiquement proposées (alcoolisme, tabagisme, co-infections virales). Les rôles propres du VIH et des antirétroviraux dans ces processus d'oncogenèse sont également à évaluer.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Abstract |
Purpose. – Morbidity and mortality related to neoplasia are increasing in HIV-infected patients.
Current knowledge and key-points. – The incidence of AIDS opportunistic infections dramatically decreased since the introduction of highly active antiretroviral therapy (HAART). Among AIDS-cancers, the incidences of Kaposi sarcoma and of cerebral lymphoma decreased in a same way than AIDS infections but the incidences of systemic non-Hodgkin lymphoma and of cervical cancer decreased less than the others and remain higher than in the general population. This suggests that other factors than the quantitative immune reconstitution could be implicated. The most recent and large studies have also shown a 1.7 to 3 fold increased risk of developing non-AIDS cancers in HIV-infected patients when compared to the general population without significant impact of HAART on incidence curves. These malignancies include Hodgkin disease, lung, anal, head and neck cancers, hemopathies, and conjunctival cancers.
Perspectives. – Epidemiologic survey will help to define priorities in terms of prevention and screening in this specific population and to evaluate interventions which should be systematically proposed (alcohol and tobacco cessation programs, viral coinfection). The own roles of HIV itself and of antiretrovirals as prooncogenic factors need to be assessed.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : VIH, Cancer
Keywords : HIV, Cancer
Mappa
Vol 27 - N° 3
P. 227-235 - Marzo 2006 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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