Synostose calcanéo-naviculaire : intérêt diagnostique de l’IRM sur une série de 19 cas - 15/02/11


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Résumé |
Introduction |
En présence d’une symptomatologie calcanéo-naviculaire douloureuse, la radiographie peut être prise en défaut par l’absence de synostose visible. Or toutes les autres causes de douleurs (bec calcanéen long, synchondrose, syndesmose) doivent être identifiées. La littérature est en faveur d’un bilan d’imagerie associant radiographie standard-TDM±scintigraphie osseuse. L’intérêt de l’IRM mérite d’être étudié en raison des nombreuses formes non osseuses de cette pathologie.
Matériel et méthodes |
Nous avons étudié 32 cas de coalition tarsienne calcanéo-naviculaire opérée. Parmi elles, nous en avons retenu 19 sans synostose visible sur la radiographie standard initiale chez 14 enfants, sur une période de dix années. Nous avons eu recours sept fois à la scintigraphie osseuse, 11 fois à la tomodensitométrie et 12 fois à l’IRM. La séquence radiographie et tomodensitométrie a été préférée au début de notre expérience, en accord avec les données de la littérature. C’est au fil des cas et des difficultés diagnostiques rencontrées que notre attitude a changé vis-à-vis d’un pied douloureux à la symptomatologie évocatrice d’une coalition. Nous avons alors abandonné la tomodensitométrie au profit de l’IRM.
Résultats |
La série se compose de sept formes cartilagineuses, quatre formes fibreuses et huit becs calcanéens longs. Parmi les 19 radiographies réalisées, dix étaient strictement normales, les autres ont montré des signes indirects de souffrance osseuse. Sur les sept scintigraphies réalisées, seules trois ont montré une hyperfixation. La tomodensitométrie a permis le diagnostic positif dans sept cas correspondant à deux synchondroses et cinq formes rudimentaires. Elle a été prise en défaut quatre fois (deux formes cartilagineuses et deux formes fibreuses). L’IRM effectuée en seconde intention chez ces patients a permis la mise en évidence de deux synchondroses et deux syndesmoses. C’est à la suite de ces 11 cas que nous avons réalisé une série complémentaire de huit pieds où l’IRM a été réalisée d’emblée et a toujours apporté le diagnostic. Tous les pieds de la série ont fait l’objet d’une cure chirurgicale de la coalition symptomatique, permettant la confrontation des données peropératoires aux données de l’imagerie.
Discussion |
Face à un syndrome douloureux évoquant une coalition tarsienne, nous avons retenu deux cas de figure : (a) la situation clinique est évocatrice et la radiographie standard fait le diagnostic ; (b) la situation clinique est évocatrice mais la radiographie est non contributive, nous préconisons la réalisation d’une IRM, avec des coupes sagittales, frontales et axiales en séquences T1 avec injection de gadolinium et T2 en saturation des graisses, révélant alors des signes directs (bandes cartilagineuses, bandes fibreuses…) et indirects (inflammation périphérique, œdème ostéo-médullaire, lésions cartilagineuses…) non visibles au scanner. L’IRM est d’autant plus efficace que la majorité des enfants concernés n’ont pas atteint la maturité osseuse.
Conclusion |
L’IRM est donc à notre sens l’examen le plus performant au diagnostic précis (causes et conséquences) des coalitions tarsiennes, et en particulier pour les localisations calcanéo-naviculaires. Elle est peu invasive, non irradiante, et de coût inférieur au couple TDM/scintigraphie.
Niveau de preuve |
III.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Coalition tarsienne, Synostose calcanéo-naviculaire, IRM, Enfant
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![]() | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 1
P. 70-76 - Febbraio 2011 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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