Fracture bilatérale asynchrone de l’extrémité supérieure du fémur : étude épidémiologique sur 241 fractures - 15/02/11



pagine | 6 |
Iconografia | 2 |
Video | 0 |
Altro | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) représentent un enjeu de santé publique du fait de leur incidence croissante et du retentissement fonctionnel et vital dont elles sont responsables. Avec l’allongement de la survie, les patients ayant une fracture controlatérale sont de plus en plus nombreux. Le but de ce travail était d’étudier la bilatéralisation des FESF, en termes de localisation anatomique et de délai de survenue.
Hypothèse |
Les fractures controlatérales sont de même type anatomique que les premières fractures.
Patients et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective épidémiologique portant sur tous les patients pris en charge pour FESF survenues entre janvier 2007 et mai 2008. Chaque cas de bilatéralisation a été étudié.
Résultats |
Nous avons inclus 241 patients. L’âge moyen de survenue de la première fracture était de 83,3 ans (60 à 99 ans). La répartition montrait 45,6 % de fractures cervicales vraies et 54,4 % de fractures du massif trochantérien. Vingt-six patients parmi les 241 avaient déjà eu une FESF (10,8 %). Cette fracture était du même type que la fracture récente dans 80,8 % des cas. Le délai entre les deux fractures était en moyenne de 5,6 ans.
Discussion |
Les fractures controlatérales sont du même type anatomique que la première fracture huit fois sur dix, et la symétrie est respectée de 64 à 83 % selon les séries. Elle surviennent en moyenne dans les cinq années après la première FESF. En cas d’asymétrie, la deuxième fracture est préférentiellement une du massif trochantérien. Les causes permettant d’expliquer la symétrie sont multiples et mal connues. Les facteurs de risque sont nombreux et leur prévention est essentielle (environnement du patient pour la prévention des chutes, rééducation à l’autonomie après une première fracture, traitement préventif de l’ostéoporose), ces notions étant souvent négligées par les chirurgiens.
Niveau de preuve |
IV, étude rétrospective.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Fracture du col du fémur, Épidémiologie, Ostéoporose
Mappa
![]() | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 97 - N° 1
P. 25-30 - Febbraio 2011 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
L'accesso al testo integrale di questo articolo richiede un abbonamento.
Già abbonato a @@106933@@ rivista ?