Fractures de jambe distales : quelle importance attacher à la fracture fibulaire et à son ostéosynthèse ? - 07/10/10
Société française de chirurgie orthopédique et traumatiqueg
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Résumé |
Introduction |
Les fractures extra-articulaires distales du tibia comportent un trait tibial situé en partie ou totalement dans le massif métaphysaire et une fracture fibulaire de niveau variable parfois absente. La littérature traitant n’est pas consensuelle sur l’attitude à adopter sur le foyer fibulaire. Le but principal de cette étude était d’évaluer son impact sur la réduction et la consolidation tibiale.
Hypothèse |
La fixation de la fibula joue un rôle positif dans la réduction du déplacement tibial et la stabilité mécanique de l’ensemble lésionnel.
Matériel et méthode |
La base de cette étude était le collectif observationnel multicentrique du symposium Sofcot 2009, soit 142 fractures métaphysaires du tibia. La fibula était intacte dix fois ; fracturée 132 fois. Dans les trois principales catégories de traitement opératoire du tibia (clou, plaque, fixateur externe) (soit 126 fractures), la lésion fibulaire n’a fait l’objet d’aucun traitement dans 79 cas (61 %) de ce collectif ; de neuf embrochages centromédullaires et de 38 plaques vissées.
Résultats |
Il n’y avait pas de lien statistique entre la situation anatomique sur la diaphyse et le type anatomique de la fracture fibulaire ni entre le type anatomique de la fracture fibulaire et sa situation par rapport au trait tibial. Les fractures intertuberculaires et du col étaient de type A1 ou B1 (p<0,001) et se rencontraient associées à une fracture tibiale à composante rotatoire ; les fractures médiodiaphysaires et sus-tuberculaires étaient associées à des traits tibiaux à composante transversale simple ou comminutive ou métaphysodiaphysaire (p<0,032). Le taux de pseudarthrose du foyer fibulaire était de 4,7 % à un an ; dans tous les cas, le traitement fibulaire avait été orthopédique. Tous traitements confondus, les axes tibiaux se sont avérés statistiquement mieux corrigés lorsque la fibula avait été fixée. Dans quatre des 11 cals vicieux tibiaux axiaux, la fixation fibulaire première les a provoqués ou aggravés.
Discussion |
La présente série clinique va dans le même sens que les études biomécaniques. Les conséquences d’une ostéosynthèse fibulaire pérennisant une anomalie réductionnelle tibiale ou a contrario l’absence de fixation fibulaire sont apparues comme des facteurs probables de défaut réductionnel, de manque de stabilité de l’ensemble tibiofibulaire et de pseudarthrose tibiale.
Type d’étude |
Étude prospective de cohorte. Niveau IV.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Fracture supramalléolaire, Fracture diaphysaire distale du tibia, Fracture de la fibula, Ostéosynthèse de la fibula, Enclouage centromédullaire verrouillé, Plaque verrouillée, Fixateur externe
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Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 6
P. 732-738 - Ottobre 2010 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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