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Faut-il encore faire des transfusions autologues différées programmées ? - 01/01/04

Doi : 10.1016/j.annfar.2004.01.009 

J.-F.  Schved

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Riassunto

La transfusion autologue différée programmée (TAP) a deux objectifs : la sécurité et l'épargne de sang homologue. Depuis ses premières utilisations, les conditions de réalisation et les critères qui ont amené à proposer cette méthode ont changé. L'expérience acquise, les données nouvelles sur le risque transfusionnel et l'amélioration des techniques anesthésiques et chirurgicales incitent donc à en évaluer l'intérêt réel. La première justification de l'utilisation de la TAP est l'élimination du risque d'infection transfusionnelle par agents transmissibles, viraux : agents des hépatites, VIH ou virus émergeants. Le risque résiduel actuel, réduit par la sélection des donneurs, la déleucocytation et l'introduction du dépistage génomique viral en qualification des dons justifie difficilement à lui seul la TA. En revanche, doit être pris en compte le problème du risque bactérien en transfusion, au moins égal en transfusion homologue et autologue. La réduction attendue du risque immunohématologique de la transfusion n'est peut-être pas non plus un critère majeur de décision. L'épargne de sang homologue réalisée par la TAP est un argument important, retrouvé dans plusieurs études. Une méta-analyse montre une réduction de l'exposition au sang homologue (TH) chez les patients ayant suivi un protocole de TAP (OR = 0,17). Ceci doit être mis en balance avec l'augmentation du risque d'exposition à la transfusion (TH + TAP) retrouvée chez les patients en TAP (OR : 3,31). La réduction des transfusions homologues peut, elle-même, être remise en question par l'analyse des critères de prescription qui seraient différents selon que le patient a effectué ou non un don autologue préopératoire. Une étude contrôlée récente effectuée en orthopédie ne retrouve d'ailleurs pas cette réduction de l'exposition à la transfusion homologue. Enfin, les études économiques semblent montrer un surcoût lié en partie au taux de non-utilisation des produits prélevés autologues. En conclusion, la TAP est actuellement une thérapeutique insuffisamment évaluée et dont l'intérêt réel reste à démontrer.

Mots clés  : Transfusion autologue programmée ; Sécurité transfusionnelle ; Hémovigilance.

Abstract

The aim of preoperative autologous blood donation (ABD) was to reduce both the risk of transfusion transmitted disease and the need of blood from donors. Since ABD has been developed, the conditions of surgery and the criteria of choice have been modified thus leading to actualise the evaluation of this therapy. The first theoretical advantage of ABD is prevention of transfusion-transmitted disease namely viral infections such as HIV or hepatitis virus or emerging virus. Actually, the very low residual risk that remains from allogeneic transfusion after appropriate selection of donors, leukoreduction and nuclear acid testing does not argue for ABD. On the other hand, the risk of bacterial contamination must be taken in account for both ABD and homologous transfusion. A meta-analysis showed that ABD reduces the exposure to homologous transfusion (OR: 0.17). Clinical studies showed that patients who predonated autologous blood were more likely to receive any blood transfusions (autologous and/or allogeneic) than those who did not (OR: 3.31). More, the reduction of exposure to allogeneic transfusion may be questioned in view of prescription bias. Additionally, ABD is poorly cost-effective. It leads to significant blood wastage as in most of the studies about half of the units are discarded. In conclusion the interest of ABD has not been sufficiently evaluated. The interest of this therapy remains to be demonstrated.

Mots clés  : Preoperative autologous blood donation ; Transfusion.

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