Le modèle Hyperflex de prothèse totale de genou améliore-t-il la flexion postopératoire des patients ? - 07/06/10
, F.-R. Dupuy a, H. Khlifi b, C. Fornasieri c, T. De Polignac c, P. Schifrine c, C. Farenq d, P. Mertl b| pagine | 6 |
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Résumé |
Introduction |
La prothèse de genou Sigma RPF (Depuy, Warsaw, Indiana) permet de prolonger le contact des surfaces articulaires en haute flexion au prix d’une recoupe osseuse de 3mm des condyles postérieurs, dessin qui est supposé améliorer l’amplitude de flexion. Nous avons testé cette hypothèse en étudiant le gain de flexion, le gain d’amplitude et la flexion active finale à un an avec cet implant dans une série multicentrique de 59 patients comparés rétrospectivement avec 59 autres patients appariés sur le plan des mobilités préopératoires, implantés avec la forme conventionnelle de cette prothèse (RP) entre juin 2005 et 2006. Les mobilités postopératoires actives ont été relevées avec un goniomètre.
Patients et méthodes |
Les inclusions ont concerné des patients opérés consécutivement pour gonarthrose en excluant les genoux raides ayant plus de 20° de flexum et/ou moins de 90° de flexion. Les groupes étaient comparables en ce qui concerne l’âge, la mobilité préopératoire, l’index de masse corporelle (IMC). Il y avait plus de femmes dans le groupe des prothèses RPF (p=0,01) mais leurs mobilités préopératoires étaient comparables à celles des hommes dans les deux groupes de prothèses.
Résultats |
Le gain de flexion était corrélé à la flexion préopératoire (r=−0,75 ; p<0,001). La comparaison a montré que les prothèses RPF procuraient un gain de flexion significatif (10±17°) par rapport aux prothèses RP (4±12°, p=0,02). De même pour le gain d’amplitude (10±17° versus 4±12°, p=0,02). En revanche, les flexions actives finales étaient comparables (118±14 versus 116±6°, p=0,47). Chez les patients dont la flexion préopératoire était inférieure à 120° (18 prothèses RP et 27 RPF), les gains de flexion et d’amplitude étaient significativement augmentés avec les prothèses RPF (23±16° versus 14±16°, p=0,03 et 26±18° versus 17±9°, p=0,05) et la flexion active moyenne était également significativement supérieure avec les prothèses RPF (124±13° versus 116±8°, p=0,02). Chez les patients ayant plus de 120° de flexion préopératoire, les résultats des prothèses RPF et RP étaient comparables, avec notamment neuf patients porteurs d’une RP et dix patients porteurs d’une RPF ayant perdu de la flexion.
Conclusion |
Dans la gonarthrose, la prothèse RPF procure un gain de flexion significatif, avec une meilleure flexion active chez les patients ayant une flexion préopératoire de 90 à 120° et en l’absence de flexum supérieur ou égal à 20°. Chez les patients avec une flexion préopératoire supérieure à 120°, les deux prothèses sont susceptibles de faire perdre de la flexion.
Type d’étude |
Thérapeutique rétrospective de niveau 3.
Il testo completo di questo articolo è disponibile in PDF.Mots clés : Prothèse totale de genou, Hyperflexion, Gonarthrose
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| Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 96 - N° 4
P. 445-450 - giugno 2010 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.
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